Le président de l’OL mais aussi vice-président de la LFP, a répondu aux questions de La Provence ce samedi concernant l’équipe de France et de ce qu’il s’est passé en Afrique du Sud : « J’aurais été plus radical. Mais je trouve que la gestion de Laurent Blanc est efficace. J’estimais que tout le conseil fédéral devait démissionner. Jean-Pierre Escalettes en a tiré les conséquences pour lui-même. Il y a eu ensuite une réserve de la part des autres membres. Dès lors, ça ne s’est pas joué comme cela aurait dû se faire. Mais cette situation a permis de lancer les Etats généraux et d’aboutir à quelque chose de plus raisonné pour le futur » explique Jean-Michel Aulas.
Malgré tout, il faudra du temps selon lui pour refermer la plaie ouverte en Afrique du Sud : « Personnellement je me projette vite vers l’avenir. En revanche, il faut garder en mémoire les raisons pour lesquelles on en est arrivé là. Dans l’opinion publique, la cicatrice est toujours là. Et elle sera là jusqu’au prochain Euro ou la prochaine Coupe du Monde, car on n’efface pas ce genre de contre-performance et d’attitude inadmissible tant qu’on ne dispose pas de références nouvelles, qu’on ne dispute pas une autre compétition, qu’on enregistre pas des résultats de qualité et qu’on est pas exemplaires » a-t-il ajouté.