Buchet-Chastel, 2009, 540 pages
En 1903 à Chicago, l’homme d’affaires Edwin Cheney et son épouse Mamah Borthwick Cheney passent commande de leur nouvelle maison à l’enfant terrible et déjà célèbre de l’architecture américaine, Frank Lloyd Wright.
Six années plus tard, la bonne société de Chicago et la presse américaine sont secouées par le plus grand scandale de ce début de siècle : Mamah, tombée entre temps passionnément amoureuse de Frank, quitte Edwin et leurs deux enfants pour suivre l’architecte renommé en Europe. Lui-même abandonne sa femme Catherine et six enfants pour vivre cette passion.
Berlin, Florence puis Paris pendant la grande crue de 1910, voient passer enlacés autour de leur
liberté amoureuse hantée pourtant par la culpabilité, ces amants exceptionnels qui défraient la chronique de l’Amérique dévote et pudibonde du vingtième siècle naissant…
Mais les tabloïds américains les plus fertiles et les plus sensationnalistes n’auraient jamais pu imaginer comment l’histoire de ce couple sulfureux allait exploser en 1914 après leur retour aux Etats-Unis. La violence du dénouement laissera pétrifiés, au-delà des familles déchirées Cheney et Wright, le monde des architectes, des féministes et des moralistes de bon ton…
Mon avis :
Certes, ce roman est très bien documenté, certes il a reçu le prix "Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique", certes la vie et la psychologie de l'architecte sont passionnants, certes le personnage de Mamah est une feministe en avance sur son temps, et pourtant....
Je me suis quelque peu ennuyée à la lecture de ce roman à cause des invraissemblances vestimentaires (Frank passe ses mains sous la chemise de Mamah, sauf que l'auteure a oublié les corsets de l'époque...). Ce passage a glissé un point d'interrogation sur le reste de ma lecture.
Beaucoup de descriptions, très belles il est vrai, mais trop, c'est trop.
Une histoire d'amour très forte, mais avec si peu de passions.
Ceci dit un beau personnage de femme en avance sur son temps et qui lutte pour son indépendance dans la bonne société bostonnienne.