LeCHAD a fait ses premiers pas de pilote sur GT5 et nous livre son sentiment sur la simulation de Polyphony Digital. Voici un deuxième “premiers pas sur…” consacré au titre phare de cette fin d’année sur PS3.
L’aspect arcade vient de la faible gestion des dégâts et de la prise en main rapide même pour les non-initiés.
Cependant, la maîtrise totale des différents bolides passent toutefois par un vrai apprentissage et des réglages personnalisés.
Nouveautés de cette version : une compatibilité 3D relief et PlayStation Eye, non testée.
Dans GT5, vous êtes amené à conduire un kart. C’est une idée originale et sympathique mais rien de transcendant.
Voir la vidéo de lancement de GT5
Les dégâts font leur apparition dans ce numéro, mais les joueurs arcade ne doivent pas s’inquiéter, car ils sont assez minimes. En effet, il n’y a pas énormément de casse. Un choc frontal sur un mur à vitesse maximum soulève à peine votre carrosserie.
Le nombre de véhicules est assez impressionnant puisque l’on a droit à plus de 1000 voitures (1031 exactement). Les nouvelles voitures (premium) sont en HD. Elles annoncent la qualité prévue pour les prochaines versions du jeu. La mouture actuelle étant une phase de transition entre SD et HD. En effet 800 voitures sont de qualité inférieure, car il s’agit des voitures des anciens jeux.
Un nouveau système de niveau permet de passer de voiture d’occasion aux voitures neuves au fil de la progression.
Pour ma part, j’ai une préférence pour l’Alfa Romeo 8C Competizione qui tient bien la route et est assez maniable d’origine.
GT5: The real downloading simulator?
Attention l’installation requiert une longue mise à jour ! Il est préférable de lancer l’installation une bonne heure avant de vouloir jouer et de passer à autre chose pendant ce temps. C’est une étape que l’on ne peut malheureusement pas éviter donc il faut prendre son mal en patience !
Je note que dans mon cas, mon switch HDMI 4 ports ne fonctionne pas pour ce jeu, sûrement en raison d’une excellente résolution graphique.
NB : le jeu a été testé sur un vidéoprojecteur HD.
La cinématique commence et là on se demande si on ne s’est pas trompé de DVD. En effet, on a droit à une visite d’usine sous fond de musique classique, sans aucune sorte d’explication. Au bout d’un moment on comprend qu’on assiste aux différentes étapes de construction du véhicule !
S’en suit un générique détonnant, des véhicules en course, soit un cadre plus habituel pour ce type de jeux.
La qualité visuelle de Gran Turismo 5 est excellente, on dirait vraiment que toutes les images du jeu sont réelles.
Les décors semblent tirés d’un documentaire filmé en haute résolution. Même les détails sont soignés, par exemple, sur les replays, les herbes sur le bas côté se couchent au passage des véhicules.
Tous les véhicules se comportent différemment. En effet, la moindre modification des pièces de la voiture a des effets immédiat sur la conduite ! On déplore cependant de nombreux bugs ainsi que l’intelligence artificielle déplorable. A ceci s’ajoute des temps de chargements beaucoup trop longs !
Cependant, la durée de vie du jeu parait illimitée tellement les modifications sont innombrables. Et les sensations de conduites sont intenses !
On est en totale immersion dans la course afin de ne pas faire d’erreurs et prendre la tête, quitte à bousculer les autres véhicules. Ce qui est tout à fait possible car les dégâts sont minimes alors autant en profiter.
Le jeu en ligne est souvent inaccessible et des rapports sur des bugs de connexion et de mise à jour figurent dans la rubrique News incluse au jeu.
GT5, idéal pour passer son permis ?
Le centre de permis se compose de 10 défis par permis, qui vont de l’apprentissage du freinage à la technique de l’aspiration en passant par le contrôle des trajectoires à grande vitesse. Ce mode permet d’acquérir la maitrise du véhicule en 10 leçons. Le dernier défi étant un tour de piste durant lequel il faut doubler un maximum de concurrents.
Gran Turismo : la preuve par cinq
GT5 est le premier jeu de course à franchir le pas de la HD. Cependant, la majorité des voitures en SD donne une impression d’inachevé. Cette simulation a une durée de vie qui semble illimitée, tant les modifications sont innombrables, et les véhicules uniques par leur comportement sur la route.
Toutefois, le jeu reste accessible aux joueurs “arcade” par la prise en main rapide et l’absence de dégâts réels. Les défauts des précédentes versions n’ont toujours pas été corrigés. Cela ne semble pas inquiéter les développeurs…