Pitbull versus labrador...

Je vous présente Pitbull D. Vous la retrouverez dans mon bouquin. Obligé.

Ouais, je sais aucune chance.

Amis recruteurs, sachez que je reprends ma place sur le marché saturé de l'emploi, écartez-vous un peu les filles, je reviens.

La faute à qui ? A ce pitbull, appelons le D. comme destructeur (ou Diabolique), véritable bête pour tuer les rêves de jeunes embauchées.

Alors oui, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'en gentil Labrador, j'ai les boules, pardonnez moi l'expression chers employeurs, mais bon, je vous raconte, je pense que vous ne pourrez qu'acquiesser (mince maman, comment ça s'écrit "acquiesser" toi qui regardes mes fautes ?!).

J'arrive fraîche et naïve de mon monde de bisounours où toutes mes copines filles sont belles, gentilles et intelligentes.

J'entre dans ma nouvelle boîte,  et la première image que j'en ai c'est que :

1. Y'a pas de café, il faut s'amener ses propres affaires

2. Les filles m'accueillent froidement.

Youpiiiiiii, ça commence bien, je me dis, surtout que j'en étais restée à mes histoires de sandwich et boite de ravioli pour le manger du midi sans penser une seule seconde que c'était pas ça le noeud du problème mais bel et bien l'hypocrisie de certaines de mes consoeurs.

Miss D alias Pitbull D. ne m'a même pas laissé une chance. Cataloguée direct je ne sais quoi d'ailleurs, mais en tout cas, quelquechose loin de son univers de fainéante, anti-professionnelle et grossière. Rien que ça !

Oui parce que visiblement parler de manière familière aux clients est toléré dans cette entreprise, tenter de se la couler douce aussi mais bosser dur et chercher à comprendre les rouages complexes des composants chimiques ça ne compte pas, hein ?

Je suis très en colère contre Pitbull D., je pense bien que vous la retrouverez dans mon bouquin, la France entière a le droit de savoir que les préjugés ont parfois le dessus dans le monde impitoyable du travail.

En attendant, à cause d'elle, je n'ai plus de travail. Cela dit, sur le moyen très court terme, je pense qu'on se serait bastonnées, je n'ai pas pour habitude de me laisser rabaisser par une inconnue. Autant mettre fin au suplice de suite non ?!

Allez quelques florilèges de Pitbull D. : (véridique, j'ai même pas eu à exagérer les propos...)

moi : "j'ai besoin d'une chaise. Merci."

collègue 1 (toute gentille) : "tiens prends la mienne, j'ai fini de manger".

Pitbull D. : "tu peux te gratter pour avoir la mienne..."

Consternant. Sans déconner, comment peut-on dire ça?!

Devant le big boss :

big boss : "comment ça va par ici ?"

pitbull D. : "L. ne fait rien comme d'hab', et je me suis tapé tous les devis".

Véridique. J'en suis restée sur le cul... La gentille L. n'a rien dit. Je bouillais à l'intérieur. Et oui, elle a bien dit "taper" devant le big boss.

Enfin, à un client, juste après avoir raccroché et alors que sa collègue est en ligne avec un autre client :

- "put***, il me fait chi** XXX, il peut se toucher pour que je lui fasse son contrat. Je m'en occupe pas; L. tu le fais!"

Je ne comprends pas qu'on puisse dire autant de grossiéretés dans une même phrase. Je ne comprends pas qu'on puisse rabaisser et refiler ses merdes aux autres. Je ne comprends pas que personne ne réagisse devant de tels propos, surtout que le client en conversation avec l'autre personne aurait pu entendre !

Je souhaite donc bonne chance à celle qui va bosser avec Pitbull D. la semaine prochaine à ma place et ne manquerai pas de faire une spéciale dédicace de mon bouquin (qu'il sorte ou pas d'ailleurs, pour le coup, je le ferai imprimer exprès pour eux) à cette entreprise.

Donc cher recruteur, si tu as du capuccino en stock et pas de Pitbull D. à l'horizon, je suis preneuse.

Je veux bosser, mais je suis pas sado maso non plus.

Pour avoir les coordonnées de Pitbull D. et lui pourrir son mur facebook (car oui elle est sur facebook), tapez 1 (smiley je sors).

On va pas s'abaisser à son niveau. Elle n'en vaut pas la peine. (mais une p'tite dédicace de mon bouquin ça par contre, j'ai bien envie)