Près d’un jeune sur deux les zones urbaines sensibles est au chômage. Même les personnes diplômées ne
parviennent plus à obtenir un emploi dans des conditions satisfaisantes. Alors que fin 2006, le taux de chômage des jeunes hommes en ZUS s’élevait à 36,9%, il est passé à 43% actuellement.
C’est la conséquence directe de l’échec du gouvernement à sortir ces quartiers de la logique de ghettoïsation.
Conséquence directe de cette situation, les atteintes aux personnes progressent de 7%, ce qui signe le
double échec du gouvernement qui est incapable de prévenir l’accroissement de la violence de notre société par une politique de progrès partagé et qui, du coup, échoue à garantir la sécurité
des Français.
Répondre à cette situation, c’est conduire une politique d’égalité réelle, comme le propose le Parti
socialiste. Cela implique un Etat stratège présent territorialement aux côtés des villes qui sont en première ligne. Cela passe par une politique de la ville active qui permette aux quartiers
sensibles de rattraper leur retard en termes d'emploi, de formation, de désenclavement, de sécurité, de logement et de qualité de vie. Cela passe par des politiques, notamment des politiques
éducatives, qui donnent vraiment plus de moyens à ceux qui en ont le plus besoin. Et cela par une politique de rééquilibrage des richesses, qui permette à tous les Français de vivre
décemment.