Double actualité pour la jeune créatrice. Cette Bretonne de 31 ans qui a fait ses armes chez Georges Sowden à Milan, ainsi que chez les frères Bouroullec, s’est faite remarquée avec ses lampes Moaïs. Un pied en forme de cheminée d’usine et un abat-jour rappelant les fumées industrielles. Et Ionna ne déroge jamais à cette influence (celle de sa ville Nantes et de ses inspirations, Bernd et Hilla Becher).
Son œuvre de jeunesse rejoint la collection du Fonds national d’art contemporain. Au même moment, Ionna Vautrin nous offre sa toute dernière création, Binic, du nom d’un petit port breton. Toujours industrielle, toujours épurée, cette fois-ci la lampe est en « forme de bouche d’aération comme on en voit sur les ponts de bateaux ». Avec une telle réussite, normal que le prestigieux éditeur de luminaire, Foscarini ait décidé de sortir les premières pièces de série en boutique.