Et bien presque un an après, l'organisation de lutte contre la chasse à la baleine nous présente un nouveau bateau intercepteur, tout aussi fou, le Gorija.
Gorija est le nom, en japonais, du monstre géan
Le bolide vient d’être fièrement dévoilé par l’association Sea Shepherd qui traque sans relâche les baleiniers japonais dans les eaux de l’Antarctique. Il s'agit d'un monocoque à moteur de 33 mètres, doté de deux foils pour le stabiliser. Il est léger et suffisamment rapide pour poursuivre les navires japonais. Le directeur australien de Sea Shepherd, Jeff Hansen, précise : "Nous n’allons pas révéler la vitesse qu’il peut atteindre. Nous disons juste qu’il est plus rapide qu’un bateau harponneur".
En ce qui me concerne, je trouve son design purement démoniaque. Voici une vidéo de présentation qui vous permettra d'admirer la fluidité avec laquelle le Gorija évolue sur les flots :
Gojira rejoindra les deux autres bateaux de l’association, Bob Barker et Steve Irwin, pour leur campagne de l’été austral, à la poursuite des baleiniers japonais.
Juste un petit rappel : la pêche commerciale à la baleine est interdite
Une réunion de 24 pays favorables à la pêche à la baleine s’est tenue dernièrement au japon, pour mettre au point une campagne commune visant l’abrogation de l’interdiction de la pêche commerciale. Ces débats ont eu lieu juste avant le départ de la flotte baleinière nippone pour les mers du Sud. Des journaux ont rapporté que des garde-côtes japonais, armés, pourraient embarquer sur les bateaux de pêche pour intervenir en cas d’attaque des écologistes. Ça promet...
Pour terminer en musique, je vous propose un groupe français de métal qui porte le même nom que le navire, Gojira. Et ce n'est pas tout à fait un hasard puisque le groupe, originaire des Landes, est engagé dans la sauvegarde de la planète. Il est en train d'enregistrer un E.P. de 4 titres dont la totalité des bénéfices sera reversée à l'association Sea Shepherd.
C'est donc pour la bonne cause que je poste sur mon blog, pour la première fois (et sans doute la dernière), un morceau de death metal, Ocean Planet, joué lors d'un live à Toronto :