Ça devait arriver ! Ça polémique à la veille des fêtes !
Ceux qui en pincent pour le homard au réveillon risquent d’être déçus. Voilà que les grands chefs n’arrivent pas à se mettre d’accord pour nous conseiller. Certains vont même jusqu’à dénoncer cet engouement pour le homard en hiver.
« Il s’incruste assez ! » a-t-on même entendu…
Le z’homard à Noël, une hérézie, qu’ils dizent.
Et d’un. C’est en juin et en juillet qu’il est le meilleur. Indéniable.
Et de deux. C’est un produit spéculatif dont le cours s’envole en fin d’année. Confirmé : de 29 € le kilo, l’été, à 60 € le kilo, fin décembre, pour un homard breton !
Et de trois. Avant d’arriver sur votre table, c’est qu’il en a dégusté ! Deux mois passés en vivier, dans une eau trop salée. Entassé avec d’autres cannibales qui ne pensent qu’à se bouffer entre eux. Que du stress ! Résultat : ses antennes, au lieu d’être longues et fines sont toutes « boulottées ». Plus un séjour en frigo… Pas étonnant que sa chair soit cotonneuse et sans goût.
Tout ça pour finir tranché, encore vivant, par une main inexperte, avant de passer sous le gril… Olivier Roellinger, un vrai chef breton, trouve d’ailleurs que c’est une imbécillité. Il préfère le pocher dans l’eau bouillante, le « cardinaliser », avant toute préparation.
Quant au débat : homard breton ou canadien ? Notre choix est déjà fait, à vous de comparer !
Signé : Petitgrognon.