Il a les caractéristiques des trois, aussi étrange que cela puisse paraitre, il ne s’agit pas là d’une anomalie de la nature mais d’un particularisme, d’ailleurs, le kiwi n’est pas le seul animal étrange de ce pays, il existe d’autres oiseaux qui ne savent pas voler, la Nouvelle-Zélande ayant été protégée des invasions de l’homme, et des prédateurs durant plusieurs millions d’années, la nature a évolué en ce sens, et des oiseaux n’ont donc jamais développé la capacité de voler. Le Moa, par exemple, était un oiseau géant qui a disparu avec l’arrivée des premiers hommes sur cette terre, il y a près de quatre siècles et son principal prédateur avec lui, un aigle géant, mais d’autres oiseaux extraordinaires se développés avec bonheur et certains d’entre eux, comme je l’ai déjà dit plus haut avec une totale incapacité de voler.
La Nouvelle-Zélande est riche d’une nature exceptionnelle, de forêts luxuriantes, de collines, de ravins, de Fjords aussi extraordinaires qu’impressionnants.
Souvent, nos cieux Français sont plats en raison de l’activité humaine, mais ici, avec 4 millions d’habitants, il y a peu d’activité et la pollution est plutôt réduite, d’autant qu’avec l’air marin tout est balayé en un rien de temps, ce qui laisse le ciel libre de tout voile atmosphérique lié à la pollution.
Aujourd’hui, nous avons quitté Neslson, une petite bourgade fort sympathique pour Christhurch, à 400 km de là. En Nouvelle-Zélande, il existe une quantité d’animation pour touristes, comme de nager avec les dauphins, voir des otaries, des animations bien évidemment très coûteuses, et vous devez vous demander pourquoi je vous parle soudain des programmes touristiques, et bien c’est simple, vous pouvez, à peu de frais, si vous le souhaitez, voir vous-même les Otaries le long de la plage à quelques kilomètres de la ville de Kaikoura, elles sont là, sur les rochers à faire la sieste, à se chamailler, car l’otarie est un animal territorial qui ne supporte pas qu’un de ses congénères vienne briguer une place sur son rocher lorsqu’il s’agit de faire de la sieste - même si parfois on voit des colonies regroupées au même endroit, avec des individus qui se chevauchent par manque de place - . On assiste alors à une volée de grognements entremêlés de coups de dents, des torses bombés et d’expressions menaçantes. Souvent, on entend les jeunes crier au loin et l’on pourrait croire qu’il s’agit d’enfants des hommes, tellement les intonations de leur dispute nous font penser à celles que nous connaissons si bien dans nos familles. Les jeunes répètent les comportements de leurs aînés, ils ont de bons maîtres, les meilleurs. L’otarie est également un mammifère curieux qui n’hésite pas à s’approcher de vous pour voir à qui elle a à faire, mais ne vous aviser pas de tendre la main, il ne s’agit pas là d’un simple chien, mais d’un mammifère marin qui se bat chaque jour pour survivre, et s’il mord ses congénères ne croyez pas un seul instant qu’il ne vous mordra pas. On trouve souvent des otaries avec des plaies et des blessures qu’ils s’infligent mutuellement, à moins que l’otarie ait pu échapper à un orque ou un requin, mais c’est relativement rare.
En règle générale, les touristes sont plutôt respectueux, dès qu’on leur permet d’apprécier la nature sans cadre, en tous les cas, tous les touristes présents près de nous, l’étaient lorsque nous étions dans la colonie, mais on ne sait jamais, il y a des imbéciles partout.
Nous vivons une époque formidable…