Le Racing-Métro, vainqueur des Saracens samedi dernier (24-21), reçoit ces mêmes Anglais vendredi (21h00) à Colombes, avec la volonté de rééditer la performance, sous peine de se voir distancer par ses deux autres rivaux du groupe 2 de Coupe d'Europe, le Leinster et Clermont.
A l'abord de cette quatrième journée, Irlandais, Auvergnats et Franciliens partagent le même bilan - deux victoires pour une défaite - mais le Racing, qui n'a pris aucun point de bonus, est légèrement à la traîne.
Les Saracens, qui ont perdu tous leurs matches, sont pour leur part virtuellement éliminés. Et s'ils enregistrent le retour de Michael Tagicakibau au centre, ils seront privés de leur capitaine Steve Borthwick en 2e ligne.
"Mais on connaît la fierté des équipes anglaises, ils vont vouloir se racheter", avertit Lionel Nallet, qui a repris l'entraînement cette semaine après sa lombalgie, mais sera encore préservé vendredi soir.
"Les Saracens ne sont pas venus pour voir la Tour Eiffel et boire un petit verre de vin rouge sur une terrasse chauffée dans Paris, prévient de son côté l'entraîneur Simon Mannix. Les mecs viennent avec l'ambition de gagner."
Gagner, les coéquipiers du capitaine Sébastien Chabal y sont de nouveau contraint pour continuer à rêver à la qualification en quarts.
Ils s'appuieront sur leurs points forts, montrés le week-end dernier: "beaucoup d'efforts en défense", "une conquête efficace", dixit Mannix, mais aussi de l'intensité et des progrès notables dans la conservation du ballon.
Il conviendra d'y ajouter un peu de réussite venant de la ligne de trois-quarts, plutôt atone ces derniers temps. Samedi dernier, les Ciel et Blanc s'en sont remis à un essai chanceux sur interception de Juan Martin Hernandez, puis à un exploit personnel de Sireli Bobo.