C'est vrai que cette année, je n'ai pas été très régulière sur Près du puits. Seulement une vingtaine de billets, ouille.
Voici donc un petit résumé de cette année, en texte, puis en images.
- En janvier, Près du puits est nominé aux "Best of Morocco Blog Awards", catégorie "blog personnel". Inexplicablement, des dizaines d'internautes votent pour moi, sans savoir que j'allais lâchement abandonner le blog dans les mois qui suivent. Je gagne le prix, et, encore plus inexplicablement, je ne profite même pas de mon cadeau -la visite d'un vignoble près de Meknès. J'ai vraiment trop de travail.
- Ah oui, parce que c'est à cette époque que je change de boulot, quittant l'enseignement pour la radio. Cet évènement pousse Fred à construire une cabine d'enregistrement de compétition, au cours d'un week-end mémorable.
- Puis, un voyage à Ceuta, et plusieurs allers-retours Fès-Tarifa. Rencontre avec une chèvre bien sympathique. Découverte des bars à tapas, et des bières à 1 euro 50.
- En août, miracle ! En creusant dans un endroit étrangement mouillé, les garçons mettent à jour un puits sur le terrain d'Ouled Emgatel. Pas de pétrole malheureusement, comme le souligne un lecteur, juste de l'eau, un peu trouble et sale, mais de l'eau si précieuse. On n'a pas encore construit de piscine ni de fontaine, mais les plans sont prêts.
- En août aussi, pour échapper à la chaleur brûlante de Fès, on part à Rabat une semaine. On teste la moitié des restaurants de la ville nouvelle, on prend des coups de soleil, et on regarde la mer.
- Septembre : les travaux à Ouled Emgatel avancent bien. Je peux pas vous raconter avec beaucoup de précisions, Fred gère tout, moi je reste à Fès pour travailler devant mon écran. Je sais qu'à un moment, une pelleteuse a été sollicitée, et qu'un trou immense a été creusé derrière la maison. Tout ça est très mystérieux. La maison change complètement, c'est maintenant un manoir - pas encore terminé toutefois, à l'heure où j'écris ces mots.
- Toujours septembre, mais plus tard. La proprio de notre appartement nous menace, elle veut vendre, il faut qu'on parte. Tant mieux, je supportais plus de devoir travailler dans trois mètres carrés, coincée entre la porte d'entrée et la cuisine. On visite des appartements, on se désole, tout est très cher, mais finalement on trouve quelque chose tout près, un signe du destin. Il y a quelques cafards, mais ça ne nous fait pas peur : notre chat génial nous en débarrasse rapidement, en leur arrachant les pattes une à une (ouille). Quant au démontage/remontage de la cabine d'enregistrement de compétition, ça a été une autre paire de manche.
- Novembre : une piste recouverte de sable, en travaux depuis des mois, est finalement terminée. Elle mène quasiment jusqu'à notre maison en terre d'Ouled Emgatel ! On jubile, on va enfin pouvoir y aller quelles que soient les conditions climatiques, sans s'embourber bêtement. Mais le bonheur est de courte durée. Aux premières grosses pluies, la piste fond : le sable était trop argileux (parce que quelqu'un a été pingre et n'a pas mis le revêtement nécessaire). Fred passe un coup de fil à un responsable politique, une pétition est signée, les habitants d'Ouled Emgatel se rendent à la commune et chez le Caïd. Succès total. (Enfin, attendons avant d'ouvrir la bouteille de champagne).
- Décembre : Un retour en France pour Noël. Enfin un billet sur le blog.
Et pour vous, qu'est-ce qui s'est passé en 2010 ?
Maintenant, les photos, dans le désordre le plus complet.