Nicolas Sarkozy, Caïd de la médiocratie

Publié le 15 janvier 2008 par Fares


J'ai bien aimé l'article " On a les Brel(les) qu'on mérite", sur le blog du Charençon Libéré.
Le titre, la chute, le style, le ton, j'ai trouvé ce billet excellent. Je vous en livre un extrait :


[...]
Je vais donc juste tenter de retomber sur mes pattes en constatant que Florent Pagny est bien dans son époque.
Tant il s'intégre parfaitement à un air du temps poujadiste et égoïste.
Et que l'on a les Brel(les) que l'on mérite.
Tant cet album de reprise n'est qu'une (toute) petite pierre de plus à l'immense chantier actuellement en cours.
Celui des petites trahisons et des grandes confusions.
Des vessies pour des lanternes qui n'ont qu'un seul but : légitimer la médiocrité.
Qu'elle soit musicale.
Médiatique.
Ou politique.
[...]

" Légitimer la médiocrité". Voilà une formule qui ne manque pas de sel ! Et malheureusement, c'est tout à fait exact.

Par exemple, vous voulez une bonne tranche de médiocrité ?

Mesdames et Messieurs, le Président de la République Française :
Rions enfants de la patriiiieeee, le jour de gloire eeest arrivéééé... C'était une allocution du Président de la République Française.

C'est sidérant de voir à quel point celui qu'on a qualifié d'"homme de la rupture" parvient à rester constant dans la médiocrité, qu'il dise une chose ou son contraire.


Nicolas Sarkozy, Caïd de la médiocratie, où le règne absolu du mensonge permanent.


Le plus frustrant reste sans doute que toute cette mascarade et toute cette médiocrité étaient totalement prévisibles. Electeur Sarkozyste, à quoi est ce que tu t'attendais ?



"- Mais enfin, Béatrice, tu t'attendais
à quoi, exactement ? A un réveillon dansant
aux Champs-Elysées ?" [1]


Et pourtant... Pourtant, la médiocratie n'est pas une fatalité : en politique comme en musique, on a les Brel(les) qu'on mérite.