Les idtgv sont généralement acolés à des tgv classiques, et on contrôle votre billet électronique sur le quai, avant de monter à bord. Le voyage a mal commencé car le train partait de la gare de Lyon. La gare étant en travaux, j’ai dû me rendre sur la plateforme jaune, en plein air. Le train – initialement prévu à 7h46 – d’abord annoncé avec 10 puis 20 minutes de retard est en fait parti avec 40 minutes de retard. Quant au placement dans le train, on ne peut choisir que l’ambiance, dans un idtgv. Contrairement au tgv classique, qui permet de sélectionner une place en duo ou en club à quatre, on est soumis aux lois du hasard… Et en l’occurence, le hasard avait mal fait les choses… Je me suis retrouvée près de la porte et des toilettes, dans un club à quatre avec trois autres personnes, dont une très enrhumée. J’ai donc passé une grande partie du trajet à la voiture bar.
Pour couronner le tout, le train a roulé très lentement, et est donc arrivé avec plus d’une heure de retard. Soit vers 14h35. Plus long qu’un vol Paris-New York ! Un appel au micro nous a informés que conformément à la législation en vigueur, nous allions recevoir par mail un bon d’achat idtgv pour nous dédommager du désagrément. Sur le moment, j’ai trouvé le geste plutôt sympathique, mais lorsque j’ai regardé sur internet les clauses de dédommagement, j’ai vite déchanté : bon d’achat de 25% du prix d’achat du billet pour un retard entre 60 et 119 minutes. Et pour un retard supérieur, 50% du prix du billet. Je vais donc recevoir un bon d’achat de la royale somme de… 6 euros !
Evidemment, pas de connexion wifi dans ce train, ni de prise pour recharger le pc… Je vous passe les autres détails désagréables (pas de savon dans les toilettes, pas d’eau pour se laver les mains non plus !), mais vous aurez compris
que le trajet n’a pas été des plus agréables…
Dans le train retour Nice-Paris, le lendemain matin aux aurores, re-belotte. Train de 6h35. A nouveau dans un club à quatre, coincée avec 3 autres personnes. J’ai donc migré vers un autre wagon, pour trouver un peu de tranquilité. Quelques minutes plus tard, un contrôleur sorti de nulle part m’a dit qu’il savait que je n’étais pas à ma place (ah bon ?) et m’a dit qu’il allait changer mon placement sur son petit ordinateur. Dans sa grande générosité, il m’a indiqué une place libre bien au calme, sans voisin, et m’a
expliqué que personne ne prendrait la place à côté de la mienne durant le trajet.
Impressionnant, la technologie ! Si seulement la Sncf pouvait aussi s’améliorer sur le plan du confort (wifi, prises) et de l’hygiène (toilettes en état de marche, savon, eau courante), ce serait le paradis sur terre
Et vous, avez vous déjà pris un idtgv ? Avez-vous apprécié le voyage ?