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Bart DE WEVER, l'homme à abattre?

Publié le 16 décembre 2010 par Michelleblack
Bart DE WEVER, l'homme à abattre?
Nous sommes d'accord sur un point: la Belgique est le berceau du surréalisme mais, en ce qui concerne le "cas" De Wever, Magritte est dépassé.
Après l'élection historique du 13 juin 2010, le cou de Bart n'a cessé de gonfler à un point tel qu'il ne peut plus porter de cravate même lorsque le Roi des Belges le reçoit en audience privée.
Outre ses citations latines, "No respect" doit être une de ses devises favorites.
Cette fois, Mr De Wever a passé la vitesse supérieure en balayant tout sur son passage, Elio en a, d'ailleurs, perdu son noeud papillon lorsque le tsunami Bart a comparé la Wallonie à un junkie en manque. Dans quel terroir ce paysan mal éduqué a-t-il donc été élevé?
La bombe De Wever n'a épargné personne. Il a vomi son venin sans aucun état d'âme. Il ne regrette pas les propos qu'il a tenus lors de l'interview donnée au magazine allemand "Der Spiegel". Pourquoi "Der Spiegel"? Pour marquer son amour de la Bavière?
Comment a-t-il osé, dans un climat économique aussi incertain, traiter la Belgique de "malade" de l'Europe et l'exposer ainsi à des rumeurs qui pourraient la mener à un chaos orchestré par certains spéculateurs.
Le président de la N-VA nous avait déjà démontré de quoi il était capable. Son éloquence dévastatrice avait déjà coupé le souffle de bon nombre de francophones. Son dernier coup de théâtre, son mépris et son arrogance nous laissent amers et révoltés (Et le mot est faible).
On peut ne pas être royaliste et s'offusquer de son manque de respect de la famille Royale Belge.
Ce mépris ostentatoire ne laisse, d'ailleurs, aucun doute sur ses réelle intentions car la stratégie de De Wever est digne des grands Seigneurs de guerre. ("L'art de la guerre est l'art de duper. En donnant toujours l'apparence contraire de ce que l'on est, on augmente les chances de victoire". Sun Tzu).
Supérieurement intelligent (Il faut le reconnaître), il manoeuvre avec une aisance de prédateur.
Dans quel moule ce bronze a-t-il donc été coulé?
A sa naissance, son père lui a flanqué dans les mains (Il le dit lui-même) une carte du parti politique Volksunie, à défaut de hochet. Dans son biberon, on a dû distiller quelques préceptes d'extrème-droite dont une partie de la Volksunie était friande. Ce qui l'a amené, plus tard, à tenir des propos à la limite du négationnisme, propos dont il s'est excusé par la suite.
Il ne faut pas se voiler la face. Soyons réalistes et appelons un chat, un chat. La Volksunie tout comme le Vlaamse Blok, sont des partis extrémistes dont l'idéologie ravive en certains d'entre nous des souvenirs douloureux.
Depuis son entrée en politique, le bonhomme sait exactement où il veut en arriver. Sous son apparence de gros joufflu débonnaire, il cache bien son jeu sans pour autant devoir dissimuler son regard. De Wever est un joueur d'échecs, pas de poker.
Les deux anecdotes suivantes démontrent, si besoin en est, l'état d'esprit de certains flamands.
Déclaration du député Européen Bart Staes (Ex-membre de la Volksunie):
"Je ne ressens aucune identité belge. La Belgique a été créée par le hasard de l'Histoire. Moi, je suis flamand avant tout. Et Européen, ensuite". (L'Express.fr publié le 30 novembre 2007 par Fr. Brabant. "La Volksunie empoisonne le futur gouvernement belge").
Une amie grecque travaillant pour une compagnie de Ferries à Patra (Grèce) m'a rapporté ceci:
L'année dernière, un client se présente au comptoir de l'agence et lui remet son passeport afin qu'elle puisse vérifier son identité.
-Oh! Vous êtes belge. Lui dit-elle, désirant marquer son intérêt pour la Belgique.
-Non, Mademoiselle. Répond le client. Je ne suis pas belge. Je suis flamand! Sic.
Vous avez dit insoluble?

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