Mais pas quand tu arrives, avec la SNCF. Suite de mon périple de Noël.
Or donc, frais et relativement dispos, nous nous en allâmes vers la gare pour prendre un TGV. Nous n'avions qu'une heure à faire, mais avions néanmoins pris des billets en première (de toute façon, pour deux billets, 7 euros de plus que la seconde, pourquoi se faire prier). En plus, c'est confortable la première, surtout quand on sort d'une boite à sardine. Bref.
Soudain, une demi-folle, une pétasse trop sûre d'elle arrive, et agresse littéralement les deux personnes en face de nous en leur disant qu'elles se sont plantées de train, exige de voir leurs tickets, leur fait la morale, le tout sur un ton des plus condescendants, typique de la pétasse parisienne qui ne se prend pas pour de la merde.
Mon homme, s'en étant allé regarder nos bagages avant l'arrivée de la folle, s'en revint à ce moment là. La valise de la dame fut à deux doigts de valser sur le quai, la dame avec, j'avoue que cela aurait sans doute fait plaisir à tout le wagon. Mais, de fort bonne humeur, il se retint.
Et finalement, après avoir regardé le billet de l'odieuse, nous lui annonçâmes triomphalement que c'était elle qui s'était planté lamentablement, et qu'elle était dans le mauvais train. Tiens, pour un peu, on aurait mieux fait de se taire, c'eut été un exquis plaisir de la voir arriver à l'opposé de sa destination initiale.
L'épisode de la folle étant passé, notre train partit à l'heure. Car, c'est bien une chose que je reconnais à la SNCF, c'est qu'on part toujours à l'heure pile. Mais soudain, à peine étions-nous sortis de Paris que le train s'arrête dans un tunnel. 20 minutes. A cause de cons qui étaient dans le train. Honnêtement, je ne suis pas loin de penser que, dans ces cas-là, il faudrait laisser rouler le train. Ben quoi, après tout, c'est de la sélection naturelle, non? Des crétins qui jouent aux cons dans un tunnel de TGV, ils devraient savoir à quoi s'attendre.
Bon évidemment, c'est un peu dégueulasse, surtout pour ceux qui ramassent les morceaux sur 3 kilomètres, mais c'est de bonne guerre.
Ceci entraînant cela, tout a pris du retard ensuite. C'est comme dans les aéroports, si tu loupes ton créneau pour la piste d'atterrissage, faut en laisser passer d'autres avant. Du coup, à l'arrivée, on avait 30 minutes de retard, sur un trajet d'une heure, 50%, pas mal non?
Mais nous sommes en vacances, alors tout va bien.