Malencontreusement je l'ai fait à la tasse avec un filtre à thé en inox Bodum. Mais quel bonheur de l'avoir celui-là! Il me permet de profiter des thés en vrac, des bons thés, de manière simple, pratique et très spontanément. Seulement je n'y trouve pas tout mon compte en dégustation.
Comme si préparer tous les ustensiles de thés, de faire un brin de vide sur ma table basse (juste un brin, le reste de la table croule sous les affaires quotidiennes et les livres hebdomadaires), mettre de l'ordre, permettrait aussi de se recentrer, de prendre pied, de se focaliser sur soi et non de faire de cette boisson un accompagnement du moment.
Voilà, le côté capiteux est très prononcé... normal, mais c'est assez stupéfiant de considérer que cette tension, rétroolfactive peut-être, apparaissait là. De quoi refaire un Tung Ting Sha chaud en zhong...
Une envie de s'y prélasser mais aussi une envie de s'arrêter net. Un côté suave très entêtant, comme un parfum tubéreux. D'ailleurs, c'est tout à fait cela... une envie de s'y plonger avec une envie de ne pas trop boire (de ce oolong).
Et puis un plaisir retrouvé, celui de voir les bulles entre les feuilles de thé...