Vaincre le mal des transports

C'est inévitable. A chaque fois, c'est le même rituel. Que vous soyez dans un train, dans un avion pour l'autre côté de l'Atlantique ou dans une voiture pour aller chez des amis, une désagréable sensation envahit votre corps jusqu'à vous rendre malade. Pas de doute, vous souffrez du mal des transports. Comme beaucoup d'autres, l'idée même de prendre les transports vous angoisse. Heureusement, il existe des solutions pour un voyage tranquille. Suivez les conseils de DailyConso pour arriver fraîche comme une rose...

Les symptômes

Nausées, poussées de chaleur, sueurs et parfois vomissements... Non, vous n'êtes pas enceinte. Peut-être souffrez-vous simplement du mal des transports... Et les premières victimes ne sont autres que les enfants qui prolongent allègrement les temps de transport au moment des départs en vacances. Mais ils ne sont pas les seuls puisque les adultes, et les femmes en particulier, souffrent autant de ce mal pernicieux.

Première alerte : la sensation générale de mal être qui s'installe doucement... Physiquement, votre peau vire au blanc, la fatigue vous envahit, vous baillez et salivez plus que de raison. Puis les nausées peuvent faire leur apparition, bientôt suivies de vomissements. Quant aux enfants, ils deviennent tout à coup très calmes, et cessent de s'agiter...

Les causes

Le mal des transports, aussi appelé cinétose, est la conséquence d'un conflit entre la vue, l'oreille interne et la sensibilité profonde des récepteurs sensoriels situés dans les articulations, les muscles et les tendons. La première renseigne sur la position des objets dans l'espace, la seconde sur la vitesse et la dernière sur la position de notre corps dans l'espace. Le mal des transports découle du conflit qui peut résulter des différentes informations reçues par le cerveau.

Par exemple, en voiture, l'oreille interne et la sensibilité profonde indique à votre cerveau que vous ne bougez pas (vous êtes assise dans votre siège fixe). Cependant, votre vision remarque le défilement du paysage et informe votre cerveau que vous êtes en mouvement... D'où cette sensation de malaise que certains dépassent, et d'autres non !

Nos conseils

Se détendre. Facile à dire, difficile à faire. En voiture, le mieux reste de se positionner au milieu et de se caler dans une position confortable afin de bouger le moins possible. Les plus angoissées à l'idée d'être malades fermeront les yeux...

Bien évidemment, la lecture est à bannir, et il est conseillé de fixer l'horizon. Privilégiez le calme à la musique à fond, adaptez votre conduite ou demandez à votre chauffeur de le faire en conséquence. Renouvelez l'air régulièrement, évitez le chauffage et faites des arrêts réguliers pour respirer et vous dégourdir les jambes.

Ne voyagez pas l'estomac vide et évitez les aliments pesants et gras ainsi que l'alcool. Et surtout, hydratez-vous...

Les remèdes pharmaceutiques

Si malgré cela le mal des transports persiste à chacun de vos déplacements, n'hésitez pas à rendre visite à votre pharmacien. Différents traitements préventifs existent. Cependant, une fois que le mal a fait son apparition, les médicaments seront inutiles... Antihistaminiques ou atropiniques, ils se présentent sous forme de patchs ou de comprimés à prendre avant le départ. Certains ont une efficacité longue durée mais peuvent provoquer des effets secondaires désagréables tels que somnolence ou une bouche sèche.

Autres solutions, l'homéopathie, les huiles essentielles ou les bracelets anti-nauséeux, qui peuvent aider à appréhender un déplacement.

Si le mal des transports vous ronge à chaque fois, il reste une solution, radicale. Rester chez soi !