Au menu des discussions d’une réunion d’experts d’une trentaine de pays du continent à Yaoundé sous l’égide de l’Union africaine, le Fonds monétaire africain pourra démarrer ses activités en 2011 avec un capital initial de $42,68 milliards.
Le but serait de faciliter l’intégration effective et prévisible des économies africaines à travers notamment l’harmonisation des politiques économiques et financières, l’élimination progressive des taux de change différents et des entraves à la production et au commerce, ainsi que l’octroi de ressources financières nécessaires pour assurer la stabilité des fondements macroéconomiques des États parties. Stratégiquement, le Fonds monétaire africain se définit comme un instrument pour garantir la souveraineté des pays africains.
Les portes ne sont pas fermées aux autres régions du monde pour participer au capital du Fonds monétaire africain. Ainsi, 26 pays sont cités comme contributeurs non africains à solliciter également en priorité. Y figurent, la Chine, le Japon, la Pologne, la Russie, les États-Unis, la Thaïlande, Singapour, la Corée du Sud, l’Inde, l’Allemagne, le Brésil, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Canada, la France, etc.