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La Grèce n’est pas l’Irlande et vice-versa

Publié le 16 décembre 2010 par Vincentpaes
La Grèce n’est pas l’Irlande et vice-versa Depuis le sommet européen du 29 octobre 2010, les dettes souveraines de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, ne peuvent se placer sur les marchés qu’à des conditions léonines. En effet, ce jour là, la Chancelière Angela Merkel a de nouveau crié la vérité : les mécanismes de sauvetage de l’Europe, à savoir le fonds européen de 110 milliards d’€ dédié à la Grèce et « l’European Financial Stability Facility » de 440 milliards d’€ (en fait plutôt 320 milliards d’€), ont une durée de vie limitée à trois ans, au-delà de juin 2013 ils s’achèvent.

Or, l’Allemagne n’accepte d’aller au-delà que si le sauvetage de l’Europe comprend la punition des pêcheurs et surtout de ceux qui les ont financés. Les fonds d’investissements en obligations, soit les prêteurs (y compris d’ailleurs les banques, les fonds de pension et beaucoup de hedge funds) ont tout de suite lu l’horrible vérité : « tu as été compté, et ton règne prend fin, tu as été pesé et trouvé trop léger, et ton royaume sera partagé » - Prophétie de Daniel au roi de Babylone la veille de sa mort.

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