Ce que j'aime avec Shubert, ou Chopin, ou Tchaikovsky, c'est qu'ils savent, en tant qu'hommes, me tirer doucement du silence et me mener jusqu'à mes émotions de femme. Les doigts sur le piano me montrent des variations, des chemins, jusqu'à ce qu'une gamme me fasse lâcher quelque chose de ce que je retiens.
En ce moment, je m'interoge beaucoup sur les questions de la musicalité, de la beauté, de l'intelligence, de tout ce vers quoi on nous pousse dès la naissance. Je viens de revoir le film Trop belle pour toi, prenez le temps de vous revoir ces extraits. On craint que les hommes nous quittent pour des femmes plus jeunes, plus belles, plus intelligentes. Mais que penser quand ils partent avec une autre, moins attendue. Qu'est-ce que cela dit de nous ? Qu'est-ce que cela dit d'eux ? Qu'est-ce que cela dit de nos peurs à chacun ?
Ce que j'aime tant avec le mois de décembre c'est justement, cette blanche, cette pause délicieuse et musicale qui permet d'empaqueter de rubans tout ce que l'on va laisser à l'année 2010 avant que les triple croches annoncent 2011. On allume les bougies pour attirer les bons esprits. On écoute Chopin ou Shubert puisqu'ils mettent de l'amour dans nos coeurs. Ou mieux encore, on écoute Bobby Darin, car s'il existe une seule vérité sur les hommes... C'est qu'on n'est jamais déçue par un crooner. Je suis heureuse de partager cette petite musique pleine de confiture avec vous.