Je sais qui chante : Les French Cowboys.
Les protégés de Laurent.
Mr Havalina Records.
Protégés comme espèce protégée d'êtres évanescents.
J'ai peu à dire sur la musique.
Un jour, je détaillerai la stupéfaction que me procurent les discussions à propos de musique.
Celles à propos de groupes de "rock" entre trentenaires - mâles, soyons justes - sont fabuleusement rasantes.
Les critiques d'album, passables si on quelque goût pour la poésie contemporaine.
"On s’y enfonce comme dans un paysage sombre et tourmenté, on en ressort apaisé et inondé de lumière."
"Ils jouent ainsi sur le paillasson même de la grandiloquence, mais sans vraiment franchir le pas"
"Un grand souffle épique qui gonflait en baudruche des refrains qu’on a régulièrement soupçonné de grande classe"
"Neuf minutes, donc, comme données du fond d’une fonderie d’airain... Un disque qui brûle comme un seau de chaux vive"
"Ils offrent ainsi un troisième album futé dans la futaie, plus garde-forestier que pompier."
"Le matériau d’un mur du son impressionnant, tagué ensuite par des orgues implosifs et des rythmiques en proie aux mouvements sismiques."
(Extraits aléatoirement tirés des Inrocks)
Les French Cowboys, aussi, je n'en dirai mot.
Juste un peu faire part de l'état de transe prodigué par ce morceau.
Dont j'attends bien calée sur mon canapé qu'on m'en dévoile le titre.