Dans deux mois, les élections municipales seront presque terminées. Et ce n'est pas parce que le débat n'est pas encore totalement ouvert, qu'on ne peut pas se prêter au jeu des pronostics ...
Bien sûr, la droite n'a pas le monopole du sectarisme. On n'oubliera pas Marielle de Sarnez, candidate du Modem, qui fustige " tout ce qui bouge ", ni même le premier administré de Paris, qui souvent, ne fait pas preuve d'une grande honnêteté intellectuelle à l'égard de ses adversaires.
Bref, une nouvelle fois, la campagne de Paris est bien mal engagée ; la dynamique " projet contre projet " est loin d'être enclenchée. Et même si on ne vit pas mieux à Paris qu'en 2001 - loin de là -, les mesures simili-vertes de la majorité de gauche du Conseil de Paris - couloirs de bus, Vélib' -, qui occultent la quasi inexistence de la politique Delanoë à Paris, conduiront certainement l'actuel maire de la capitale à conserver son siège.
A moins que la droite se ressaisisse très rapidement. Mais n'est-ce pas déjà trop tard ?
Fredo