Correa, qui n'est pas toujours un modèle de sang-froid, estime "que le bombardement des colombiens envers un camp des FARC en Mars 2008 à la frontière équatorienne, et qui tua le n°2 des FARC, Raul Reyes, est maintenant de l'histoire ancienne." Il aura donc fallu deux ans à Correa pour enterrer la hache de guerre...
Correa veut dorénavant "regarder le présent et l'avenir" avec son voisin andin. Juan Manuel Santos est d'accord avec le président équatorien: "le raid que nous avons fait en 2008 n'était pas contre le peuple équatorien mais contre un groupe de dangereux terroristes." Il faut rappeler que Santos était à l'époque le ministre de la défense du président Uribe.
Santos ajoute: "Nos relations sont en train de se normaliser avec l'Equateur. Un nouvel ambassadeur vient d'arriver à Bogota et nous approuvons cette décision." Les relations diplomatiques entre les deux pays ont été renouées depuis le 26 Novembre dernier. La visite de Correa n'est pas seulement de courtoisie. Il vient apporter son soutien à la Colombie, victime de terribles inondations ces dernières semaines.
Correa est venu apporter l'aide humanitaire de l'Equateur à son voisin, avec plusieurs tonnes de vivres pour les familles se retrouvant sans logement.
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