Stephen Covey, auteur de nombreux livres sur le leadership dont "La 8è Habitude" que je recommande, a une suggestion importante au sujet du choix. En tant que personnes, nous sommes exposées aux différents environnements, aux différents évènements (plus ou moins prévisibles). Les restructurations, les licenciements économiques et autres sont imposés. Ceci constitue le stimulus par exemple. Ici en tant que salarié, le pouvoir de décision est peu important pour amener les dirigeants à changer d'avis.
Pour la suite, la question du choix réside. Celui de dire oui ou simplement non. Celui de se laisser aller ou bien de rebondir en essayant de continuer à percevoir le maximum d'opportunités. Comment se lancer dans une dynamique proactive et positive ? Quels objectifs (réalistes) ? Quels moyens ?
Qu'en est-il du candidat, du salarié ? Il existe plusieurs choses sur lesquelles il y a un réel pouvoir de décision et une liberté de choix :
- se focaliser sur des challenges émergents et complexes
- se tenir informé de l'évolution de son secteur d'activité
- percevoir des opportunités dans l'adversité
- rencontrer des personnes, attentivement les écouter
- donner son avis, découvrir sa voix, rester curieux
- communiquer par l'écriture, la prise de parole en public, le dessin, etc...
- tirer parti de la sérendipité et décider de la manière dont utiliser les informations acquises, développer des relations durables avec d'autres personnes par exemple
- expérimenter de nouvelles choses et comprendre que l'erreur fait partie du jeu
- sortir de sa zone de confort, faire face pour apprendre et ensuite itérer
- planifier des voyages
- etc...
Se rendre compte que l'on a ce pouvoir de décision favorise aussi le rebond, dans un environnement où le chaos (un ensemble de redéfinitions) n'est pas un frein mais une ouverture pour innover. Qui a le contrôle absolu sur demain ? Personne.
Cette succession de décisions renforce aussi la confiance en soi et donne des moyens pour vraiment positiver. A qui la décision ?
P.S : l'essor des technologies sociales peut aussi être considéré comme un stimulus. Je vous invite à lire le billet sur le Café Carrière 2.0 qui deviendra le Career Expresso avec une dimension plus internationale, un format informel et collaboratif. Plus d'infos début 2011 :)
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