Ali Belhadj à la recherche du corps de son fils à Tizi Ouzou Annoncé parmi le groupe décimé à Sidi Ali Bounab
L’ex-numéro 2 du FIS dissout, était hier à Tizi Ouzou, pour vérifier la véracité des informations parues hier, dans la presse nationale quant à la présence de son fils, Abdelkahar, alias Mouaouia, parmi le groupe de terroristes abattus au cours de l’opération militaire lancée à Sidi Ali Bounab.
L’opération militaire lancée depuis six jours, dans les massifs forestiers de Sidi Ali Bounab, par les forces combinées de l’Armée nationale, se poursuit toujours. D’intenses bombardements ont été entendus hier, dans la zone quadrillée par des milliers militaires et des hélicoptères de l’Anp, ont continué durant toute la journée à survoler la zone. Cependant, c’est toujours le black-out total, qui est instauré par le haut commandement de l’armée autour de cette opération qu’on a annoncée d’envergure. L’avancement des militaires sur le terrain serait sous l’égide de deux hauts responsables militaires, des hauts gradés de l’ANP, dont un général ont été, indiquent des sources fiables, dépêchés hier, pour renforcer les troupes sur le terrain. Après les informations balancées, par des agences de presse, quant à l’identification de Abdelkahar, fils de l’ex-numéro du FIS dissout, Ali Belhadj s’est déplacé hier à Tizi Ouzou à la recherche du corps de son fils. Arrivé à Tizi Ouzou à la mi-journée, Ali Belhadj a, d’abord accompli la prière du Dhor à la mosquée du centre-ville, avant de s’adresser au commissariat central, demandant la confirmation des informations, quant à la présence de son fils Abdelkahar parmi le groupe de terroristes abattus au cours de l’opération de Sidi Ali Bounab. Il démentira à l’occasion qu’ils aient subi un quelconque prélèvement d’ADN, qui devait servir, pour l’opération d’identification du même groupe. Ce n’est pas la première fois que l’ex-numéro deux du FIS se lance à Tizi Ouzou à la recherche du corps de son fils. En 2006, il a été même interpellé par les forces de sécurité alors qu’il s’apprêtait à rejoindre la localité de Yakouren où l’armée avait lancé une grande offensive militaire. On se souvient aussi qu’au cours de cette opération, la spéculation avait longtemps alimenté le “marché” médiatique. La présence de Abdelkahar, fils d’Ali Belhadj, avait circulé avec insistance. Des sources concordantes ont évoqué hier, un bilan d’une vingtaine de terroristes, qui seraient tués au sixième jour de l’opération.
L’identification de ces éléments suit toujours son cours. Ces derniers feraient partie du haut commandement de l’organisation d’Al-Qaïda dont des émirs et des proches de Droukdel, chef de l’Aqmi. Hier encore, nos sources ont pu constater que les quatre mille militaires mobilisés, pour cette opération d’envergure, similaire à celle lancée il y a quelques années à Yakouren, opèrent en groupes installés à travers plusieurs points de la zone bouclée entièrement notamment, tout au long de l’oued Guergour mais aussi les hauteurs du massif de Sidi Ali Bounab. Cela voudrait-il dire que plusieurs groupes terroristes sont encerclés simultanément ? En l’absence de communication et d’informations crédibles, il est difficile de s’avancer avec exactitude sur la question. Ce qu’il y a lieu de retenir par contre, ce sont les innombrables rumeurs et autres spéculations balancées ici et là dans la presse. Une seule certitude, celle du réseau de téléphonie mobile resté au sixième jour brouillé. Les trois opérateurs de la téléphonie mobile ne rétablissent leurs réseaux qu’à partir de 17 heures, et ce depuis mercredi dernier. Les citoyens commencent même à s’y habitué et à reprendre les réflexes du temps où le portable était un rêve pour la plupart. On ne s’appelle plus durant toute la journée, on prend toujours le soin de donner des rendez-vous à l’avance et à se fixer des repères, les Tizi Ouzeens savent à l’avance que le lendemain, aucune communication ne sera possible, c’est la raison pour laquelle ils prennent leurs précautions.
A. Z.
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