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Le Top 7 des meilleures séries AB

Publié le 15 décembre 2010 par Poclatelephage

Le Top 7 des meilleures séries AB
Mon ami l'enfant du placard, dont ce n'est pas le vrai prénom et qui n'a absolument pas vécu dans le placard sous l'escalier à l'instar d'un célèbre sorcier durant son enfant mais, qui, en revanche, a bien été privée des programmes télés que, de mon côté, j'ai pu dévorer grâce à des parents étrangement laxistes à ce sujet, m'a mise récemment au défi de lui concocter des classements pour l'aider à briller en société et parfaire sa sous-culture. J'ai décidé de débuter cette démarche par un top consacré aux meilleures séries AB. Cette hiérarchisation est évidemment totalement subjective et exclut « le miel est les abeilles », je vous préviens tout de suite.

7) « Salut les Musclés »Alors certes cette histoire de vieux garçons qui vivent en colocation et jouent à l'occasion les tombeurs est extrêmement mauvaise, mal jouée et tout ce que vous vous voulez, mais sans « les musclés » ni « premiers baisers », ni Hélène, car c'est grâce à Framboisier, l'oncle de Justine que nous avons pu croiser les Girard et leur formidable descendance.
Mon Musclé préféré demeure Rémy, qui était de loin le plus normal de la bande.

6) « Le collège des cœurs brisés »
Cette sitcom, proposée dans mon souvenir en fin de « Club Dorothée » le mercredi, est l'une des plus anciennes des fictions AB. Son sujet était, il faut le reconnaître, ambitieux : des amoureux transis qui ont eu le cœur brisé comme l'indique le titre de la série suivent des cours dans un établissement particulier pour tenter d'oublier leur grande passion. Oui, c'est débile, mais tellement délicieusement kitsch avec ses « j'oublie, tu oublies... » et cette série a, en plus, révélé Hélène de Fougerolles, ce qui est un argument fallacieux, je le reconnais. En outre, les mêmes décors auraient pu servir pour un téléfilm érotique de la TNT ou de M6.

[Une série tellement bonne que des fans ont réalisé des petits montages mettant en scène leurs personnages cultes...]
5) « L'école des passions »*
J'ai découvert cette formidable série grâce à France 4 assez récemment et je dois reconnaître que même si j'ai pesté comme une dingue sur la nullité du propos, je n'ai pas pu m'empêcher de la regarder. Elle met en scène des apprentis comédiens et se veut formidablement culturelle. Alors évidemment, comme le soulignerait Jennifer si on lui en laissait l'occasion, « y'a comme un hic », car on reste sur de la fiction AB et que AB et Culture, ça sonne comme un formidable oxymore. Autre immense os, les apprentis comédiens jouent comme des patates. Mais pour le plaisir de revoir, le Sébastien de Laly en professeur charismatique comme une chaussette, on pardonne beaucoup à « l'école des passions ».

[Philippe est un prof de philo tellement formidable, qu'il peut faire annuler une colle et qu'il connaît Cathy, transfuge d'Hélène et les garçons, qui a réussi à décrocher son CAPES malgré des séjours trop fréquents à la cafét'.]
4) « La philo selon Philippe »
Comme « l'école des passions », la « philo selon Philippe » est une sitcom tardive d'AB et on sent bien la quête de sens qui a prévalu à sa création. Philippe Daubigné « Philippe » pour ses élèves filles et « Daubigné » pour les garçons blasés, enseignent la philo' dans un lycée. Toutes les filles à la vanille sont amoureuses de lui et tous les garçons le jalousent en le respectant toutefois. Dans chaque épisode, la leçon de philo du jour a un rapport avec l'intrigue, un formidable tour de force scénaristique. Je ne retiens de cette série que son nom, excellent, « la philo selon Philippe » car le prof de philo est charismatique comme une endive et que personne ne se souvient d'un seul des protagonistes de la sitcom, dix ans après.

3) « Hélène et les garçons »
Véritable et très curieux phénomène de société, « Hélène et les garçons » est aujourd'hui encore une série culte. De mon côté, je me souviens, qu'en terminale, bien que blasée, j'ai forcé ma meilleure amie de l'époque à regarder la première du « miracle de l'amour », l'expérience de colocation menée par Hélène et ses amis. Bon, on connaît toutes et tous l'histoire, même toi enfant du placard. Hélène, Laly et Johanna partagent la même chambre d'étudiant et croisent des garçons, musiciens, qui répètent à longueur de journée dans un garage des fins de morceaux. Quand elles ne discutent pas dans leur chambre de leurs problèmes de nanas, les filles vont à la cafét' boire des menthe à l'eau, du jus d'orange ou du soda en espérant y croiser les garçons. Bref, c'est le néant. Mais moi j'étais amoureuse de Manuella à l'époque et du coup, même si je m'en cachais, je regardais bien trop souvent.

2) « Les filles d'à côté »
J'ai déjà écrit ici que cette série était formidablement avant-gardiste. Aujourd'hui, les seniors, les quinquas et les quadras se mettent à la colocation. Dans le cas des filles, récemment divorcées, elles choisissaient d'habiter ensemble pour se reconstruire. Elles ne pouvaient pas savoir qu'elles allaient tomber sur un maniaque, Marc, le voisin fou, qui squatte chez son ami photographe Daniel et qui veut à tout prix se taper les filles d'à côté, n'importe laquelle et n'importe comment. Daniel est, lui, le fantasme des filles, qui ne sont pas rebutées bizarrement par son effrayant accent germano-suédo-écossais. Mais « les filles d'à côté » compte également le très ambigu sexuellement Gérard, qui n'est pas gay du tout malgré ses manières efféminées puisqu'il est amoureux d'Adeline, future Caroline de « sous le soleil », dont j'étais aussi amoureuse à l'époque.
     
1) « Premiers baisers »
Sans « les Musclés » pas de « premiers baisers » et sans « premiers baisers » pas d'Hélène, la grande fille falote aux cheveux filasses est en effet la sœur de Justine, l'héroïne de cette sitcom géniale. Bon, je dois admettre que j'adorais « premiers baisers » avant même l'arrivée de Virginie Désarnauts dans la série. Je n'ai donc même pas d'excuse pour être fan à ce point. Je ne sais pas, la série devait me parler avec ces histoires de bisous du bout des lèvres, de mononucléose, de super méchante cruelle, de flipper, de cafét'...
[NDLA : Sans un petit lien vers l'excellent site de référence sur les séries AB, sitcomologie, ce post ne serait pas complet. Je tiens toutefois à souligner que leur point de vue sur Virginie Desarnauts est très regrettable.]

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