IBM se lance à son tour dans le « Green Building » avec son offre Smarter Buildings.
Sa récente étude, Smarter Buildings Survey, estime que les bâtiments concentrent 70% de la facture électrique nord américaine. Au rythme actuel, ils seront les plus gros consommateurs d’énergie, avant l’industrie, dès 2025. Or, selon Big Blue, 50% de l’énergie et de l’eau qui entrent actuellement dans un bâtiment sont gâchés.
IBM entend proposer des solutions à ces dysfonctionnements pour s’octroyer une part du marché des bâtiments intelligents (Green / Smart Building) estimé à 144 milliards de dollars en 2010 par Lux Research. Un marché qui pourrait atteindre 277 milliards de dollars en 2020.
L’édude souligne que 79% des usagers de ces bâtiments sont prêts à économiser de l’eau et de l’électricité en changeant leurs habitudes de travail. 65% sont même prêts à participer à la re-conception des bâtiments pour aider à économiser ces ressources. Mais dans le même temps, 75% expliquent qu’ils seront plus actifs si on les remercie financièrement pour leur implication.
Parmi les solutions évoquées par l’étude, les détecteurs de présence (sensors), l’utilisation d’énergie renouvelable produite localement, une climatisation plus intelligente, et un tableau de bord environnemental pour le bâtiment remportent les suffrages. Des gestes simples mais moins technologiques comme les chasses-d’eau à double flux ou l’éclairage automatique (en fonction de la présence ou de l’absence des personnes) ont moins de succès.
Vidéo : What Makes a Smart Building