Chaque année sortent des centaines et des centaines de disques différents, dont on a le temps d'écouter qu'une partie. Beaucoup nous laissent indifférent, certains nous étonnent et quelques uns nous accrochent, pour quelques jours, de longs mois, voire plusieurs années. Voici donc le classement des 50 albums qui m'ont accompagné tout 2010. A commencer par les place 45-41.
KidB
Cheese
Il y a d'abord un des gros tubes de l'année, "Alors on danse". Mais pas que. Le Belge Stromae s'est imposé comme une des belles révélations de 2010 à coup d'hymnes désespérés sur des instrumentations dance auxquelles il est très difficile de résister. La combinaison qui tue.
Innerspeaker
La tendance est au retour du psychédélisme. Ce qui ne peut que nous réjouir quand on écoute les Australiens de Tame Impala. Leur rock entêtant se déploie avec majesté sur leur premier album Innerspeaker sorti par Modular. Et plutôt que de se laisser aller à de longues envolées de vingt minutes sous acide, le combo a eu la bonne idée de se restreindre à des formats restreints. Plus de cinquante ans plus tard, une des meilleures réponses au Revolver des Beatles.
Crazy for you
Go West, young boy ! Et donc la critique rock redécouvrit en 2010 la Californie et ses hymnes pop rock pleins de choeur et de sueur. A commencer par ceux de Best Coast qui surfent avec brio sur une certaine naïveté adolescente portée par la voix troublante de Bethany Cosentino. Deux minutes douche comprise. "I Wish he was my boyfriend..." .
Atlantique
Décomplexés les petits Frenchy, eh ouais ! Avec son premier album Atlantique, Minitel Rose délaisse un peu au placard les références années 1980 de ces premiers EP pour prendre le large. Le résultat est tubesque et festif à souhait à coups de bons gros gimmicks de synthés et de refrains accrocheurs. Un disque dont on n'a pas fini de faire le tour dans les salons comme dans les dancefloors.
LP4
On ne cessera ici de clamer haut et fort notre admiration pour la musique de Ratatat, ce duo installé à New York qui a su créer son propre son à l'aide d'une guitare, d'un clavier et tout un tas d'effets. Loin d'être répétitive, cette signature se déploie toujours plus loin comme sur les treize morceaux de ce LP4 qui font aussi appels à des cordes et des percussions orientales. Ratatat, le bon son d'aujourd'hui.