... des bonheurs différents ...

Un bref survol de la longue histoire de cette ville nous dira long sur les étapes franchies. De l'indépendance à nos jours, quinze maires élus se sont partagés les commandes de cette ville avec des bonheurs différents.
Les Béni-Safiens se souviendront certainement de quelques uns d’entre eux qui ont su tenir les commandes de la ville. Modestes, sérieux et simples : c’était de vrais édiles d'une vraie ville balnéaire, l’une des plus importantes du département de Tlemcen, à cette pé-riode de la vie de la commune.
Sans ostentation et sans démagogie, c’était des hommes au ser-vice des autres.
Bref, des élus locaux qui ont honoré leurs fonctions.
Durant ces quarante années d'indépendance dont le début et la fin se singularisèrent par des intervalles paradoxales, la première étape était étiqueté de transition : Cette expérience dura jusqu'en 1967 où l'une des tâches des gouvernants de l'époque fut d'édifier un État démocratique régi par des lois, basé sur une morale, un État qui " survit aux évènements et aux hommes."
La deuxième était régi par le Parti unique qui maintenait plus ou moins sa ligne de flottaison hors de l'eau mais depuis l'avènement du pluralisme, se sont succédés pour gérer l'institution communale des maires éphémères, des administrateurs délégués réduits "si-lence", des conseils provisoires et encore des délégués communaux comme si l'Histoire se répétait et enfin des maires élus dans la suren-chère de la vox populi. Il faut reconnaître que ces années se sont pas-sées dans un trou noir.
La commune, chez nous, est une structure qui fonctionne avec une vision réductrice de l’intérêt public. C’est là un constat unanime.
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