De l’Église Sainte Barbe à la mosquée Obada ibn Essamit
Constat négatif :La mosquée Oubada ibn Essamit sise Boulevard Lar-bi Ben M’Hidi (ex. Boulevard Alphonse PARRAN) était à l’origine une église, l’Église Sainte Barbe, construite en 1880. Elle nécessite aujourd’hui un réaménagement qui pourrait la classer parmi le plus ancien lieu de culte et un patrimoine cultuel important de la ville.
Les mesures prises à l’égard de la reconversion des églises en mos-quées ne sont pas le fait du hasard.
Elles devaient tirer leur essence dans l’objectif d’un réaménagement et d’une restauration digne d’un style architectural en adéquation avec la valeur cultuelle de ces lieux divins et non à une détérioration de ce patri-moine tant par la maladresse des transformations que de l’absence d’entretien intérieur qu’extérieur.
Dans notre cas, sa reconversion n’a obéi à aucune étude spécifique des édifices de notre culte.
Des mesures doivent prises en vue d’en faire bon usage architectural de ce patrimoine qui mérite d’être classé dans le patrimoine cultuel de la Wilaya.
Celle de Ghar el Baroud, a été construite en 1902 par les mineurs musulmans d’origine marocaine, les Chleuhs, groupés dans cette localité.
Une belle architecture de type « andalous », cet édifice constitue au-jourd’hui un patrimoine qu’il faudrait préserver.
Une étude sérieuse révèlera sans nul doute la valeur de ce patrimoine historique et religieux situé dans une localité où la première transformation du minerai de fer se faisait dans des forges primitives et où l’on fabriquait aussi de la poudre pour les troupes de l’Émir Abd El Kader.
La construction de la mosquée sise à la Rue de la Révolution date de 1929. Le premier imam de cette mosquée, qui assurait le culte depuis 1933, n’a été agréé que le 7 août 1950 durant la période coloniale.
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