Le garde champêtre

Le garde champêtre, appelé communément « Chambite » était aussi bien un agent de police, un gendarme et même un garde forestier. Assermenté, il veillait à l’application de la loi ...
Le garde champêtre communal, fonction héritée de l’époque coloniale, appartenait au cadre d'emploi de police municipale. Il était affecté à des tâches de police, prévention du bon ordre et de la tranquillité publique.
Si Mohamed Brahimi, faisait partie de ces fonctionnaires dévoués à ce métier, qui, jusqu’à la fin de sa vie, a rempli sa noble mission aux cotés de la police urbaine et de la gendarmerie nationale.
Son uniforme, objet d'une réglementation spécifique, faisant apparaître les attributs de ses fonctions, lui donnait une grande liberté pour agir au nom de la loi.
M. Brahimi, avec son don d’ubiquité et son omniprésence, était une mémoire vivante de la commune et intervenait régulièrement en allant d’un quartier à l’autre, d’une partie de la ville à l’autre, pour remplir sa mission.
Avec sa bonne humeur, jamais à court d’un bon mot, il va à la rencontre du public, annonce les événements, conduit les défilés, maintient le contact avec le public.
Grâce à lui, à sa passion pour la commune, son engagement pour l’entretenir et pour aider les personnes à bien y vivre, les flâneurs et les badauds deviennent les acteurs de leur lieu de vie.
Mais la législation relative à cette fonction a été malheureusement abrogée et le corps des gardes champêtres fut remplacé par une police communale.

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