Petit à petit à force de courage et d’ingéniosité elle monta en grade. Elle passa d’homme à tout faire, à palefrenier, puis cuisinier. Elle fut ensuite chargée de la gestion de l’approvisionnement. Puis des stocks de nourriture, des fournitures du cirque. Elle fini par gérer la totalité de l’infrastructure. Elle était devenu le bras droit du directeur. Le futur dirigeant. La relève. Le fils adoptif que le directeur n’avait jamais eux. Marc; le directeur; lui promis la succession.
Pendant ce temps Gérard qui aurait pu s’appeler Apollon voyait son ascension d’un mauvais oeil. Il était beau comme un dieu. La persuasion du diable dans un corps d’ange. Sa langue était agile. Il avait LE Don de séduction. Toutes les femmes tombaient amoureuse de lui. Il multipliait les aventures. Chaque ville traversée par le cirque, comptait son lot de belles éperdues, séduites, consommées puis oubliées. Fin, musclé par les années d’acrobatie au sommet du chapiteau et de l’affiche. Il était le plus doué des voltigeurs de son époque peut être même de tout les temps. La place qu’il visait depuis des années allait lui échapper. Il était à deux doigts d’y parvenir pourtant, à force de manipulations, de flatterie, de coups bas, de vilenies. Donc Gérard par jalousie se mit à espionner Eléonore. Chacun de ses faits et gestes. Il ne supportait pas l’idée de perdre les efforts de sa persévérance. Petit à petit des traces et indices le mettait sur la voie de la vérité. Simultanément ;-il ne se l’avouait pas -mais la beauté de Léonard l’émoustillait de plus en plus. Il était beau comme une femme. Il fini par percer son secret, voulait la dénoncer. Il désirait la faire chantée. Soit elle couchait avec lui soit il irait tout raconter au patron. De toute manière elle ne pouvait pas lui voler la place qui lui était naturellement destinée, malgré son incompétence.