levée de liège
Dans la continuité d’une démarche d’agriculture biologique, Laurent Bauby, commercial de la société Ma Silva propose de relancer la production d’un bouchon réalisé à partir du chêne liège du Roussillon.
Sa démarche consiste à respecter le cahier des charges PEFC, le programme de reconnaissance des certifications forestières, afin d’entretenir la forêt du Roussillon.
Le pari est de rendre à nouveau durable l’exploitation des chênes lièges, redonner une ressource à cet espace menacé soit par la friche, soit par les feux l’été soit par la pression de l’immobilier touristique.
Si aujourd’hui, il n’y a plus un seul bouchonnier implanté dans le Roussillon, en 1900 il y en avait plus de 120. Et pourtant, le liège du Roussillon a des qualités remarquables par sa densité. Mais voilà, il lui faut 15 ans au lieu de 10 pour le chêne de l’Atlantique. La qualité a un coût !
La levée de liège s’effectue à la main, c’est à dire à la hache ! Le tronc est entièrement déshabillé et laisse découvrir une couleur rouge du bois ! On récolte ainsi de grandes planches de liège qui seront lavées, séchées, aplaties, et après 6 mois on passera à l’étape de tubage dans l’épaisseur de l’écorce. La finition s’effectue avant la vente au vigneron par un marquage et un paraffinage.
L’objectif est bien d’apporter un bouchon de liège régional et certifié à des vignerons engagés dans une attitude de production bio et durable.
Une des premières levées de liège a eu lieu cet été sur les hauteurs de Banyuls, face à la méditerranée, afin de produire quelques 50 000 bouchons certifiés !
La vidéo de la levée de liège, un sacré coup de hache :
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