Le jour était venu 7

Le jour était venu. Elle n’y tenait plus. Elle prit son courage à deux mains et se lança sous le chapiteau. C’était la fin d’une représentation, qui avait fait salle comble. Le publique était encore présent émerveillé. Il sera le témoin de ma confession. Sous le feu des projecteurs pour la première fois de sa vie, elle se dévêtit sans un mot. Elle laissa tombé un à un ses vêtements au sol. Les spectateurs qui avaient commencés à se lever pour partir s’arrêtèrent et se rassirent en croyant que le spectacle se poursuivait. Elle décrocha la bande de tissu qui comprimait sa poitrine. Elle laissa échappées ses cheveux qu’elle tenait en chignon serré sous son éternel gibus été comme hiver. Ses compagnons, ses collègues, les palefreniers, tous restèrent bouche bé devant une telle surprise. Le silence s’était fait sous la tente.