Un sifflet d’admiration. Une rumeur commença à se lever. Des rires, des protestations. Le directeur rouge de colère de s’être fait berné se précipita vers elle. Sa réaction fut terrible, à la mesure de sa frustration. Il gifla Eléonore deux fois, si fort qu’elle roula au sol la tête ensanglanté, le visage tuméfié, la lèvres ouverte. Quelques petites voies un peu plus intelligentes que d’autre voulurent protester ? Dire que son sexe n’était pas le plus important ? Qu’elle avait réussis à gérer le cirque avec prouesse, qu’elle l’avait développé comme jamais même le directeur n’y était arrivé. Tout cela n’était rien aux yeux de la majorité. Le publique lui-même qui l’avait admirer quelque bref instant avant comme meneuse de revu, criait, huait, se moquait.
Marc décréta qu’on allait la lyncher. Ici. Immédiatement. Grâce aux arceaux au sommet du chapiteau. Qu’on lui apporte une corde il la mettra lui-même autour du coup de cette sorcière qui a trompé tout le monde, qui c’est prise pour un homme, qui est redevable du plus grand crime connu à la face du monde, qui a cru se croire l’égale d’un homme. Les insultes, les objets de toutes sortes fusaient en direction Eléonore, qui gisait choqué au sol. Nu. Dénudé de toutes les qualités qu’elles avait en tant qu’homme qui l’accablaient maintenant en tant que femme.
Le nœud coulant lui fut passé autour du cou. On tira sur la corde. Ses mains ne furent pas attachées pour faire durer son supplice. Afin qu’elle puisse s’en servir un temps pour arriver à soulager son cou, sa trachée de l’étranglement. Mais malgré tous ses efforts pour soutenir son corps avec ses bras, elle faiblissait de plus en plus. Ses membres se tétanisaient. Elle n’en puit plus. Petit à petit ses mains relâchèrent la corde au dessus de sa tête, et l’étranglement faisait son office. Ses jambes frétillèrent encore quelques instants. Des gargouillis sortirent de sa bouche