Bonnet sur la tête, pieds dans la neige, doigts gourds, sourire forcé et journaux vieux de 3 jours, il ne fait pas bon être kiosquier par ces temps.
La énième grève lancée par le Syndicat du livre contre Presstalis (plus connu sous son nom précédent de NMPP) depuis 2 semaines rend précaire la situation des kiosquiers. Ces derniers, privés de magazines puis depuis hier de quotidiens, annoncent une moyenne de 4 € par heure de vente. Et encore, heureusement qu’ils ont des confiseries et des cartes téléphoniques, sinon ils fermeraient leurs portes.
Rue 89 dénonce avec une vidéo explicite (passées les quelques secondes de pub pour Kinect) les méthodes on ne peut plus claires des gros bras du syndicat du livre. Même la presse papier ne relaie pas par peur des représailles… De la pub pure et dure pour les métiers du livre.