trop tard, descendit du destrier 11

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trop tard, descendit du destrier et des bras de son sauveur, se mit à pleurer à chaudes larmes. Sa voix se fit dure contre le prince qui l’avait secouru. Il avait agit sous l’emprise de la colère. Elle lui ordonna de disparaître et de ne plus qu’apparaître devant elle avant d’avoir appris le pardon. Qu’il avait condamné une foule en entier alors que certains avaient cherchés à la sauver. Et que ceux qui l’avaient condamnés n’étaient que le fruit de générations infinis d’infirmes sentimentales. Le prince s’en fut sans un mot.

   Les larmes d’Eléonore coulaient le long de ses joues. Se transformant en une rigole qui se dirigea vers les cendres noires encore chaudes sur le sol. A leurs contacts elles se transformèrent en une multitude de graines brillantes. Eléonore prit un sac et les enfourna à l’intérieur. Elle ramassa un bâton pour s’en servir de canne.

   Elle se mit en marche en direction du levant dans le but de trouve une terre fertile ou ces graines magiques pourraient éclore dans un monde vierge de toute haine.

   A la nuit tombée Gérard sortit enfin de sa cachette. Par chance il avait quitté le chapiteau afin de fouiller la roulotte d’Eléonore pendant qu’elle présentait le spectacle. Il était revenu trop tard pour empêcher sa pendaison et trop lâche pour se porter à son secours. Pourtant c’était lui qui avait appelé le prince qui passait par là, au secours d’Eléonore car malgré tout il en était devenu éperdument amoureux. La peur l’avait fait fuir par crainte que le prince le tue à son tour dans sa rage incontrôlable. Il aurait très bien pu le voir comme un rival potentiel. Gérard se jura de protéger Eléonore, de lui prouver son amoure à partir d’aujourd’hui. Il se mit à sa recherche.