On s'en souvient peut-être, le 7 septembre dernier, je lançai l'opération 250 livres voyageurs. Depuis, j'écoule ce stock au compte-goutte, en n'hésitant pas à l'occasion à rentrer dans les wagons de trains (TGV ou trains grande ligne) pour y laisser un exemplaire ou deux sur les sièges ou à l'intérieur des filets des dossiers. Oui, il faut un soupçon de culot des fois, quand on s'autoédite. Mon seul regret est de n'avoir eu à ce jour aucun retour d'éventuels lecteurs de cette série de livres voyageurs. Bref. J'avais décidé depuis le début de faire don d'une douzaine d'exemplaires au centre hospitalier René Dubos de Pontoise, spécialement destinés aux patients qui devront passer Noël à l'hôpital. L'opération a été rondement menée cet après-midi, après un simple coup de fil à la direction communication de l'hôpital et une autorisation aussitôt obtenue. Les livres seront distribués à différents services de l'hôpital. Idéalement, il aurait bien sûr fallu que je puisse étendre ces dons à d'autres hôpitaux, mais il est déjà compliqué de répartir son temps entre un emploi alimentaire, la vie de famille (je suis père de deux enfants), et les multiples activités d'autoéditeur dont en particulier, l'écriture. Je ne me plains pas, cela dit, ma vie est tout de même moins remplie et plus tranquille que celle de certains autres parents. Au sujet de la suite du Souffle d'Aoles, les corrections se poursuivent, mais ce travail s'avère de plus grande ampleur que je l'aurais souhaité. Je fais le maximum mais en l'occurrence, ni moi, ni les lecteurs n'auront le choix du temps que cela prendra. Comme d'habitude, c'est l'écriture qui commande.