Commentaire RELATIO:La plaie européenne n'est pas refermée au PS... Et ce n'est pas le compromis d'aujourd'hui qui va clarifier les débats ...et les choses. Qu'un parti tel que le PS soit et reste divisé sur des sujets aussi essentiels que les "affaires europennéennes" doit inquitéer tous ceux qui , en son sein et chez ses sympathisants, veulent une rénovation et un regain de crédibilité....Les clivages NON/OUI au traité de Lisbonne se doublent du clivage entre ceux qui, conformément aux engageents de Ségolène Royal pendant les Présidentielles, veulent un référendm et ceux qui, par réalise,acceptent que la démocratie participative puisse être une voie aussi légitime que la démocratie directe.
LES FAITS: Après moult déclarations contradictoires, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale a arrêté,aujourd'hui, une position commune sur le traité européen : ses députés se rendront à la réunion du congrès à Versailles, le 4 février, et s'abstiendront sur la réforme constitutionnelle, préalable nécessaire à la ratification du traité de Lisbonne, a annoncé le président du groupe, Jean-Marc Ayrault. Il a précisé que "68 députés socialistes se sont prononcés pour l'abstention, 30 pour le non et 8 se sont abstenus".
Cette décision revient à laisser passer la réforme, qui nécessite pour être adoptée 3/5es des votes exprimés. Les socialistes, quoique divisés, restent ainsi sur la position majoritaire adoptée le 6 novembre 2007, favorable au traité européen. M. Ayrault avait, le 8 janvier, annoncé que les socialistes, favorables à un référendum sur le texte, ne se rendraient pas à Versailles, afin de "ne pas cautionner la ratification par la voie parlementaire". Le président du groupe PS avait ainsi provoqué de vives dissensions au sein du parti. Mardi matin, le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon avait répété que "la responsabilité des parlementaires de gauche est considérable" car "ils peuvent obtenir un référendum" sur le traité européen. Lors d'une conférence de presse du Comité national pour un référendum – qui revendique 109 parlementaires de gauche – à l'Assemblée, M. Mélenchon avait estimé que le plein des voix de la majorité présidentielle ne serait pas suffisant pour que Nicolas Sarkozy obtienne les 3/5es des voix le 4 février.