Je n’ai toujours pas eu l’occasion (ni, à vrai dire, l’envie) d’aller voir à quoi ressemble le Dauphin : vous savez, le Prix Fooding du Meilleur Décor, attribué par anticipation, sur plans. Mais je suis quand même curieux et abonné à certains flux RSS qui en ont parlé depuis l’ouverture.
Sur ParisbyMouth, un article de la délicieuse Meg nous narre l’inauguration et rappelle que l’installation n’est pas encore définitive. Elle trouve tout ce marbre blanc un peu froid, mais ils ont de jolis tabourets. L’excellent et immanquable Bruno Verjus (pilleur de Food Intelligence, marque déposée, par un autre que lui) nous présente le Dauphin version light et nous confirme que l’ouverture a bien pris du retard à cause d’une cargaison de marbre brisé (oui, c’est fragile les plaques de marbre, c’est pour cela qu’on le déplace en général en bloc, pour le tailler en fin de chaîne).
Aujourd’hui, c’est le Fooding qui en parle (la photo ci-dessous vient de leur site), en justifiant l’intérêt de l’endroit, notamment par un prix Fooding 2011 et par le prestige du prétendu auteur de la décoration, Rem Koolhaas (ouf ce n’est pas Paul Andreu, le plafond devrait tenir) : un serpent qui se mord la queue.
Mais revenons au décor. Est-ce vraiment révolutionnaire de mettre partout du marbre blanc dans un endroit peu éclairé? Est-ce tendance? C’est ça le goût de l’époque?
Ce marbre blanc me fait penser aux WC des invités chez mes parents au Liban (appartement achevé fin 1996). Certes, il n’y a pas de marbre blanc au plafond, mais à part ça, c’est pareil. Suis-je le seul à trouver que, si l’on s’en tient aux photos vues, ‘il n’y a rien de révolutionnaire dans cette réalisation?
Rédigé par chrisos