La réunion du conseil de quartier de samedi matin, au bois Cadet a été le lieu d’expression d’un mécontentement grandissant des habitants face au problème de l’insécurité qui se développe depuis des mois. J’ai eu la satisfaction d’être soutenu et entendu paer l'assistance quand aux défauts des comptes-rendus et particulièrement de celui de juin qui gommait mon intervention sur ce sujet ! Satisfait de ne pas être seul, élus compris, outré par la représentation de notre quartier dans le dernier Fontenay notre ville sous le titre «La petite cité en bas de la colline»! Petite contribution aux prospectus à l’eau de rose deWalt Dysney ou papier jauni de la propaganda de l’agence Chine nouvelle ? En tout état de cause un sublime coup de maître de la caricature et du déni menant tendancieusement à gommer toute forme de réalité en imposant une vue décalée des bisounours sur ce quartier en mutation. Cette illustration parfaite d’un effet illusionniste dans les pages de notre bulletin municipal ne répond en rien à nos 140 engagements et j’ajouterais même qu’il est border line! Oui cet article est décalé de 35 ans et pouvait à l’époque être une belle présentation s’inscrivant dans une veine anticipatrice vers idéal de vivre ensemble défini par les concepteurs et les urbanistes du Grand Ensemble. Mais aujourd’hui il est ressenti comme une gifle, comme un impair et surtout une provocation par les habitants qui ne se reconnaissent pas dans l’expression quotidienne de leur vie. Une irresponsabilité dont il faudrait connaître les donneurs d’ordre. Je doute que le journaliste ait pu à lui seul pondre ses lignes au gré de son libre arbitre. La rage était dans l’assemblée et à l’unisson il y a eu une condamnation de ce ridicule affront journalistique. Unisson pour demander un correctif co-rédigé par les habitants, les associations et les élus. Gardez ce numéro il est un collector et la survivance d’un autre monde !
La réunion s’est achevée avec une feuille de route qui fixe comme impératif un rendez-vous des habitants immédiatement avec le Maire et que toutes les pressions puissent se faire sur la police nationale afin qu’elle réponde à ses objectifs de garantir la sécurité publique. Une manifestation ou un rassemblement symbolique avec les élus est également prévu. Mais il faut agir vite car la pression monte.