Je t’entends déjà de loin lecteur : Swann, elle a fumé ! Pourquoi Vincha Backpacker irait à l’Olympia alors qu’il n’a pas encore d’album ! D’abord je te dirais lecteur que j’aime d’amour que c’est tout à fait possible. Pourquoi ? Parce qu’il est en compétition dans ce qu’on appelle le Festival « Génération Réservoir ». Des artistes de tout horizons se produisent au Réservoir, et un jury de professionnels est chargé au final d’élire un lauréat. Celui-là aura la chance de se produire à l’Olympia. (donc messieurs les jurys, si jamais un jour vous passez par hasard sur ORAF, faites un geste pour la bonne musique et surtout pour la grand-mère de Vincha qui , je suis sûre rêve de voir son fiston sur la plus belle scène de France !)
Soyons sérieux, ce lundi 13 décembre les artistes de la catégorie se produisaient. Couac : World ? En réalité c’était un peu une catégorie fourre-tout, de World il n’y avait que Gasandji. Les autres artistes variaient entre le très mauvais électro-rnb et une version féminine ratée de Ben l’Oncle Soul. Soirée mitigée donc, où deux artistes se sont démarqués : Gasandji donc et Vincha Backpacker.
Gasandji, c’est de la musique qui incite au voyage. Elle chante tantôt dans sa langue natale, tantôt en anglais. Sa
musique est fortement teintée de sonorités africaine, on s’évade, et parfois on pense à Asa. Une voix chaude et suave, des percussions irrésistibles, une guitare aux accords simples et dans la tête des images de savane et de soleil. Gros coup de coeur donc pour cette artiste qui a su séduire le public présent ce soir.Deuxième artiste de la soirée à avoir mis le public dans sa poche : Vincha Backpacker. Après le set soporifique de Third Shot, on a besoin d’un électro-choc. En parfait showmen, Vincha et Soap sont là pour réchauffer l’ambiance. Silencieux pendant Third Shot, le public suit, chante et applaudit au rythme des titres du duo. Set intelligemment construit par Vincha et son complice qui propose leurs titres les plus irrésistibles dont le fameux « Petits Seins » (je persiste à dire que je ne suis pas d’accord, mais j’adore le chanter quand même !)
C’est ensuite Sacha qui se présente sur scène. Applaudissement et cris dans la salle lorsque le set commence. C’est très punchy, et la mise en scène ressemble étrangement à celle que Ben L’Oncle Soul propose pendant son concert, on s’attend à du lourd, on commence à claquer des doigts mais le soufflet retombe immédiatement des lors que la chanteuse se met à entonner les premières paroles… On est restée que pour un titre, on a malheureusement pas eu le courage de déchiffrer les paroles de la demoiselle, ni même d’écouter ses fausses notes… Du coup on a loupé par la même occaz’ Flavia Coelho...Même on a écouté ce qui valait vraiment plus le coup donc on ne regrette pas de s’être éclipsées !