DéRiVE #2. Oslo Deauville

Par Collectif Ratures // Poésie // Grenoble

Des lignes courbes et droites
que je croise
des fleurs en fil de fer
près des plaques de plâtre
un blanc cassé.
Je fixe une pierre noire
amer éblouissant
remarquable
quelque soit le plan
mais rien ne se tient
juste une foi en
des lignes courbes et droites
aux trajectoires instables
frôlent ma face
prêtent à s'inviter
en moi
souffler l'hymne du pèlerin
une noire suivie d'une blanche
suivie d'un silence
qui campe sur cette position
sans trop y croire
s'accroche désespérément
et puis
repart
un mur succède à un autre mur
rien ne se tient
même les stèles déclinent
molles
déversant nos peaux mortes
sur la route
le ciel se détourne
le feu s'éteint
flocons de cendres
les corbeaux attendent.
Je fixe l'obsidienne
le reste n'est que mensonge.

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