En dépit de son illustre parenté, Zone Of the Enders : Idolo se montre assez laborieux, en fait à la limite du quelconque…
Le principal problème tient en ce que ce film reste bien trop court pour proposer des développements efficaces d’idées qui ne manquent pourtant pas d’intérêt à la base. Du coup l’intrigue semble précipitée, les effets de suspense bâclés, les personnages stéréotypés et leurs relations à peine ébauchées alors que l’ensemble donnait pourtant bien matière à un second épisode qui aurait permis de combler tous ces blancs en doublant la durée. Dommage…
Techniquement limite pour une OVA, Z.O.E. : Idolo, propose des scènes d’action intéressantes mais pas vraiment transcendantes non plus. Quelques bons moments néanmoins mais un final qui manque de souffle et où la réalisation ne permet pas au spectateur de s’attacher assez aux personnages pour se sentir vraiment concerné par leur sort. Encore dommage…
Si cet anime présente ce qu’il faut d’éléments d’exception dans son univers de départ pour sortir de l’ordinaire, il se contente sur le plan narratif de suivre les chemins battus comme c’est souvent le cas dans les adaptations de jeux vidéos qui en général ne brillent pas par leur originalité ni leur innovation. Toujours dommage…
Mais n’hésitez pas à le voir si vous êtes un fan du jeu vidéo original, car ce film propose des informations sur l’univers de la franchise Z.O.E en général et l’Incident Deimos en particulier – celui-là même qui fut à l’origine de la guerre d’indépendance entre Mars et la Terre.
Hormis pour ce détail d’ordre « chronologique », Idolo présente au final assez peu d’intérêt….
Notes :
Cet anime est une préquelle du jeu vidéo Zone of the Enders développé par Konami pour la Playstation 2.
Un second anime, par le même réalisateur et le même studio d’animation, Sunrise, sortit la même année que cette OVA sous forme d’une série TV de 26 épisodes : Zone of the Enders: Dolores, I.
Zone Of the Enders, Tetsuya Watanabe, 2001
ADV Films, 2002
55 minutes, pas d’édition française à ce jour
Cette chronique fut à l’origine publiée sur le site Animeka