Après le risque de malformations congénitales, celui de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Les rédacteurs de la Revue Prescrire mettent une nouvelle fois en garde les femmes enceintes traitées par certains antidépresseurs. Notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRS).
Ils citent en effet une étude selon laquelle existe « une corrélation entre la prise d’un IRS par la mère après la 20ème semaine de grossesse, et une hypertension artérielle pulmonaire persistante, (qui serait) 6 fois plus fréquente chez le nouveau-né ».
L’hypertension artérielle pulmonaire est une maladie heureusement rare, mais gravissime. Elle est caractérisée par une élévation des pressions dans les artères pulmonaires, au point de perturber la circulation sanguine à l’intérieur même des poumons. Peu de temps après sa naissance, le nouveau-né se retrouve donc en situation d’insuffisance respiratoire « nécessitant une intubation et une ventilation artificielle ». Une bonne raison de rappeler « qu’il ne faut jamais banaliser les antidépresseurs en fin de grossesse ».
Source : La Revue Prescrire, Tome 28, n°291
Par Destination Santé
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 02 juin à 20:55
Pour en savoir plus sur les antidépresseurs, visitez le :
http://sites.google.com/site/gcadinfo/
Bonne lecture
posté le 22 novembre à 09:55
Il est vrai que beaucoup de femmes considèrent la grossesse comme un épisode de vie faisant partie du reste. On garde ses mauvaises petites habitudes souvent dangereuses pour soi-même et pour son bébé. Pour plus de renseignements sur les solutions pour retrouver l'équilibre: http://beneficium.over-blog.com