12 Décembre, Poste à Galène.
Concert prévu initialement en Octobre, j’hésitais un peu à y aller en sachant que ce report tombait un dimanche, le regain de froid n’aidant pas non plus.
C’est dans une salle très clairsemée (qui finira par se remplir) que Markovo entament leur deuxième morceau à mon arrivée.
La dernière fois que j’avais vu les Marseillais, avant Squarepusher, il n’y avait qu’un seul membre derrière des machines, là ils sont trois, avec des machines aussi mais moins prédominantes.
Ce genre de groupe me laisse toujours un peu perplexe, pas que ce soit spécialement mauvais mais la formule rock instrumental a tendance à me lasser assez rapidement.
Ils ont l’air de prendre plaisir à jouer, le batteur et le guitariste très concentrés et le bassiste un peu plus décontracté.
De bonnes idées et des titres qui naviguent entre post et space rock, avec quelques effets disco appréciés, mais dans l’ensemble je n’accroche pas des masses.
Une fois n’est pas coutume la musique pendant le changement de plateau et après est totalement raccord, bourrés de tubes electro-pop du genre Caribou, Hot Chip, Peaches et ô joie suprême le « Don’t fucking tell me what to do » de Robyn.
Dire que j’ai beaucoup écouté l’album (sorti au printemps) de We Have Band serait exagéré mais j’en avais eu de bons échos lors de leur passage à Marsatac.
Ils sont quatre, un batteur tatoué façon hells angels, une blonde simili Debbie Harry et un Noir coiffé comme Grace Jones aux claviers et percussions et un barbu au look un peu nerd à la basse et à la guitare : visuellement c’est original, musicalement moins mais ça le fait.
A noter qu’à part le batteur, tous se partagent le micro avec plus ou moins de bonheur, soit ils n’ont pas beaucoup de voix, soit le son de celles ci était fort mal réglé.
Es-ce pour autant une raison que le public qui s’est amassé aux premiers rangs danse si peu ?
Bon il y a toujours une frange désespérante de gens venus là juste pour filmer avec leur smartphone, mais les Anglais auraient mérité une ambiance un peu plus festive pour ce qui était la dernière date de leur tournée Européenne.
Avec des singles aussi bien fichus que « Divisive » pour commencer leur set, « We came out » et surtout « Oh! », que l’on entendra une nouvelle fois au deuxième rappel, c’est un peu dommage.
Ca se reveillera vers la fin mais le concert étant super court, moins d’une heure, niveau ambiance on repassera.
Coté scène, pas mal d’énergie et peu de temps morts, de la pose parfois aussi, la chanteuse a un coté théatral assez marrant.
Il y a bien quelques titres plus introspectifs et lents mais la plupart des morceaux entendus ce soir donnent envie de taper des mains, sauter et crier avec eux.
Alors au final ce concert de We Have Band ? We had fun ma foi.