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Revenons - en à notre suppression…

Publié le 15 janvier 2008 par Imagiin

Mes amis, on m’annonce à l’instant que la France enregistre un taux d’intensité de tremblements de genoux encore inégalé.

« La courbe de croissance a pris de l’ampleur depuis mardi dernier, expliquent les journalistes, c’est incroyable » !

Trêve de plaisanteries.

Inévitablement, depuis que les publicités des chaînes publiques ont été ouvertement « mises à mort » - selon les termes de certains articles – les questionnements affolés fusent de toutes part. A l’heure actuelle, tout le monde se demande en effet ce que cette nouvelle révolution va engendrer.

Alors que certains analystes financiers anticipent déjà le manque à gagner pour les chaînes privées (100 millions d’euros net de + par an pour TF1, selon une étude de la Société Générale)…

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… d’autres s’inquiètent d’un très probable « sous-financement du tissu créatif français ».

Comme le rappelle David Kodsi, président de l’Union Syndicale de la Production Audiovisuelle et producteur de films pour la petite lucarne, « on sait bien que pour faire de beaux films, il faut de l’argent », et selon lui, dépendre financièrement de la bonne santé des chaînes privées (taxes ponctionnées), c’est se laisser mettre la corde au cou.

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Celui-ci reste terre à terre en misant sur la probable augmentation de la redevance TV, seule vraie réforme qui pourrait maintenir en vie le service public télévisé… mais il n’éloigne pas la conséquence directe d’une nouvelle baisse du pouvoir d’achat des français, d’où son profond embarras.

Revenons - en à notre suppression…

Ainsi, pour rassurer les acteurs du milieu télévisuel, la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel a choisi de proposer un maintien du sponsoring des émissions TV, parrainage représentant tout de même 80 millions d’euros soit 10% du total des recettes publicitaires des chaînes publiques.

Cette dernière a aussi prévu d’organiser, en attendant le vote du projet de loi sur la suppression de la pub sur les chaînes publiques qui sera déposé après les élections municipales, un vrai dialogue participatif sur le site du ministère, afin de « recueillir l’avis des Français » sur « ce qu’ils attendent d’une télévision publique renouvelée, ambitieuse et innovante, à la fois populaire et de qualité ».

Mais certaines interrogations restent entières.

  • Le groupe France Télévision va-t-il prendre la décision d’accepter le fameux « placement produit » dans ses créations audiovisuelles en temps que nouvelle source de revenus (autrement dit, Julie Lescaut va-t-elle se mettre à adorer le Coca) ?
  • Les évènements sportifs, comme Rolland Garros ou le Tour de France, vont-ils continuer à confier les droits de retransmissions aux chaînes publiques si leurs sponsors ne peuvent pas s’exprimer librement ?
  • Les chaînes privées vont-elles accepter de financer certains programmes qui entreront certainement directement en concurrence avec les leurs (émissions sportives, films grand public…) ?

Tant de questions auxquelles il va falloir répondre adroitement.

- Antoine, Gillou, vous avez tout compris ! -

Si les investissements publicitaires (800 millions o_O) doivent être réorientés, tous les nouveaux médias pourront en bénéficier…

La côte d’internet risque de grimper de façon ultra exponentielle, et c’est en effet une excellente nouvelle pour imagiin !

Les annonceurs vont inéluctablement reconsidérer les différentes voies de diffusion de leurs publicités : l’amorce du changement est annoncée !

imagiin est aux aguets, nos petits soldats sont + que prêts…

Charrrrrrgez !


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