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Lemmiath : poème UN RÉVEIL PAS COMME LES AUTRES,

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Ce matin quand je me suis réveillé rien n'était comme les autres jours.

C'était un matin d'hiver.

Il fessait si froid que je n'avais aucune envie de me lever.

Les cendres dans la cheminée encore toutes chaudes illuminaient ma curiosité de me hisser.

Cette carotte que j'avais déposée au soir dans ma pantoufle avait disparu, c'est elle qui attira mon attention.

J'étais encore en pyjama quand j'ouvris les rideaux.

La vitre toute gelée m'empêcha de voir au-dehors.

Rapidement, je m'habillai pour voir ce qui se passait à l'extérieur.

Comme une flèche, je courus tout en sautant les marches de l'escalier sans apercevoir ce qui se passa autour de moi.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ouvris la porte !

Rien n'était comme autre fois. Les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, tous étaient de chocolat.

Y en avaient en chocolat noir, au lait et blanc.

Les maisons étaient en spéculoos.

La neige tomba et malgré cela, les arbres étaient couverts de feuilles de massepain.

Les arbres fruitiers porteurs des fruits de massepain.

Il y avait des fleurs de massepain partout et de toutes les couleurs.

Et là-bas loin, oui très loin, vraiment très loin dans l'horizon, je fis un vieil homme avec une longue barbe blanche sur son âne, accompagner de son fidèle serviteur monté dans un grand bateau.

J'ai voulu courir après le bateau.

Mais le bateau leva l'ancre, il en sortit une grosse sirène et le bateau s'en alla derrière une brume.

Déçu je m'arrêtai brusquement, regardant derrière moi et tout disparut.

Les maisons, les arbres, avaient repris leurs apparences normales.

La tête basse, je repris le chemin de la maison.

Sans même voir que les hommes, les femmes, les enfants et les animaux, eux aussi avaient repris leurs apparences normales.

Quand j'ouvris la porte de la maison, les braises encore toutes chaudes dans la cheminée.

Bizarrement, la carotte qui avait disparu revit son apparition.

J'en conclus que tout ce que j'ai vu, tout ce que j'ai vécu n'était donc pas réel !

C'était un rêve, ce n'était donc pas vrai !

Saint-Nicolas n'existe pas !

Qu'est-ce qu'on a voulu me faire croire ?

J'ai donc voulu récupérer mes pantoufles, c'est alors que je me suis rendu compte que la carotte était de massepain.

De plus, elle était accompagnée d'une mandarine.

À ce moment, je levai les yeux et autour de moi, c'était rempli, non pas de feuilles, mais de radis, des fruits de massepain.

Pas de femme ni d'enfant,tout simplement des bonshommes de chocolat, noir, au lait et blanc.

Saint-Nicolas était bien là sous forme de spéculoos avec son fidèle serviteur en chocolat noir.

Et ce n'était pas tout, des jouets plein la vue.

Cette histoire n'est pas un conte, mais bien une histoire réelle qui se raconte de génération en génération comme une symphonie de musique qui se termine d'une note de musique en si.

Parce qu'elle se raconte chaque soir du cinq décembre à tous les enfants sages qui vont se coucher de bonne heure, pour que le grand saint puisse en cette nuit passer de cheminée en cheminée visitée les écoliers, pour leur offrir des jouets et pleins de bonnes choses, accompagner de son fidèle serviteur et de son âne.

3090 OVERIJSE, le dimanche 12 décembre 2010.

Thierry MAFFEI.


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