L'idée de ce livre est venu après une série d'échanges, sur un site d'actualités avec forum. Concernant Wikileaks, le média faisait connaître un sondage selon lequel une majorité des interrogés (il faudrait s'habituer à faire la distinction, tant les sondages polluent les débats publics avec une prétention de vérité dont on peut légitimement douter) étaient favorables au travail de Wikileaks (et il faut souhaiter que ce sondage corresponde à une réalité de majorité chez les citoyens de ce pays), qu'ils sont majoritairement favorables lorsqu'ils sont des citoyens de gauche, que ceux de l'UMP sont majoritairement contre, et une petite majorité des sympathisants FN sont eux aussi favorables. Un commentateur anonyme a ajouté à cet article qu'il prouvait l'identité des extrêmes, droite et gauche. Après une première réponse qui établissait une distinction radicale et définitive entre l'extrême gauche et l'extrême droite (internationalisme/nationalisme, universalisme/racisme, égalitarisme/hiérarchisme, etc), ce commentateur a sorti l'argument devenue classique de la "supériorité" du "communisme" dans "le mal", par le nombre de morts, fixé à 100 millions. Cette affirmation a été popularisée par les auteurs et les tenants du "Livre noir du communisme". A la réponse qu'il est aussi possible d'établir le nombre des morts du "capitalisme", que ce soit dans l'exploitation coloniale, comme dans le servage salarial (en prenant l'exemple de l'amiante dans les industries), le dit commentateur s'est réfugié dans le silence. Il n'y avait pas pensé. Peut-être fut-il pris de vertige. Car étant donné que la majorité des pays occidentaux ont vécu et vivent sous les lois du capitalisme, sur l'ensemble du continent américain, sur le continent européen, en Afrique, en Océanie, et en Asie, au Moyen et Proche Orient, donc dans l'ensemble du monde, les faits sautent aux yeux. Dans les fameuses années 30 dont les contempteurs du Soviétisme prétendent se servir contre l'URSS, notamment en convoquant un prétendu génocide en Ukraine (une propagande élaborée par les nazis, soutenue par le Vatican), on peut penser à la CRISE américaine puis mondiale. Aux Etats-Unis, les historiens établissent tranquillement que la CRISE généra des millions de chômeurs, qui sans protection sociale, se retrouvèrent à la rue. Des millions. Des millions qui crevèrent famine, et dont de nombreux moururent de maladies, au bout de leurs souffrances, et parfois même dans la folie. La guerre à venir allait "sauver" le phare du Capitalisme - cadeau offert par des Européens. Les faits sont multiples. C'est pourquoi un Livre Noir du Capitalisme est à écrire, à co-écrire, et pour que ce livre soit fidèle à la pensée communiste, il sera gratuit. Les co-auteurs sont ici et ainsi sollicités.
A la différence des esprits manichéens et simplistes, il ne s'agit pas, par l'écriture d'un Livre Noir du Capitalisme, de laisser penser et croire que les pays dits communistes n'ont pas connu de tragédies et de crimes. Il s'agit d'établir que le 20ème siècle a été intrinsèquement destructeur des peuples et des citoyens, et que, dans ce cadre, le PROJET COMMUNISTE, EGALITE DES CITOYENS ET BONHEUR DES CITOYENS, était un projet admirable et courageux, et que son "échec" apparent nous a conduit à la situation mondiale des Puissants (Etats, Oligarchies) contre les citoyens. L'Histoire n'est pas finie, une juste mémoire du passé-présent reste à établir.