LuneDeTristesse : poème Dum spiro, spera.

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Avancer ou reculer, la musique s'arrête nette.

Tout n'est que mesure de l'éphémère.

S'accrocher à une paroisse n'est que dérisoire.

Le monde peut basculer dans le chaos.

Notre vie, que chaotique, est l'achèvement d'une chute

Tout en continue... de petitesses sans existences.

Bonheur, joies, chaleurs ne procurent que bien corporel.

Épanouissement, d'un esprit pour âme en orbe.

Si vivre n'est qu'illusion de nos chemins de vies,

Mourir est toute libération des fardeaux de hontes

Que nous portions en croix: des chaînes trainées de l'enfance.

Quelle stupeur ! D'être en âge où l'intelligence, petitesse,

N'exploite que des vertus de sagesse obscures.

La pénombre me semble plus douce que la lumière.

De mon âme, damnée, je persiste dans l'espérance.

Une source d'évanescence à jamais perdu d'avance.

Illusion dérisoire, au son d'un violon se meurt …

La musique berce les fardeaux les plus profonds.

La nuit n'es que larme éclairée Par une Dame de Lune.

D'une bougie allumée, je me consume dans une époque sourde .

Vous préférez regarder vos pieds au lieu d'écouter.

Ne voyez vous pas ce monde se réduire en cendre ?

De vos falaises se ferment pour ne plus s'ouvrir.

Et pourtant la poussière s'écoule dans le même silence.

Tic tac … tic tac ... tic tac … Chuuuutttt…….

Le chavirage, la récompense de nos erreurs acharnées.

Tout n'est que fruits amères d'une récolte forgée.

Ô Doux confort ! Ô douces destinées ! Que des superflues !

***

Je chute en silence, l'assurance dans la tête

Le coeur complètement éteint, glacé, de marbre même

L'âme veut sortir mais l'esprit persiste à la retenir.

***

Mes croyances m'imagent une vision de mon monde

A la place de marcher, je voudrais danser…

Mais mon corps m'emprisonne.

Dans l'attente de mon hiver … proche.

Je vois déguerpir mon entité en lambeaux.

Autant que je me souvienne.

La vie n'est rien si la mort n'existait pas.

Alors vivre ou mourir ?

Quelle est la différence ?

Dites-moi dans votre plus beau silence.

Moi qui vous dit : Dum spiro, spera.